Saint Bernard de Clairvaux © ocso.org

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850e anniversaire de la canonisation de Bernard de Clairvaux 

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Le moine cistercien a été canonisé 20 ans après sa mort 

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Le 18 janvier 1174, le pape Alexandre III canonisait Bernard de Clairvaux, moine à l’origine du rayonnement de l’ordre cistercien en France et en Europe. 

Né en 1090 dans une famille de l’aristocratie bourguignonne, Bernard a rejoint en 1113 l’abbaye de Cîteaux, en compagnie de son oncle et de quatre de ses frères. Il a fondé ensuite en 1115, à seulement 25 ans, l’abbaye de Clairvaux. 

Défendant l’application stricte de la Règle de saint Benoît, il s’est opposé au modèle clunisien, à qui il reprochait notamment d’avoir abandonné le travail manuel et le silence. Sous sa direction, la communauté de Clairvaux s’est développée et a attiré plus de moines qu’elle ne pouvait en accueillir. 

Des « abbayes filles » ont ainsi été fondées en l’espace de 10 ans. À sa mort en 1153, Bernard de Clairvaux laissait une abbaye forte de « 169 filles » en France et en Europe, dont le rayonnement spirituel et économique s’est poursuivi.
De santé fragile, Bernard compensait sa faiblesse physique par des qualités oratoires et littéraires. Il est connu pour ses remarquables prédications et pour avoir écrit de très beaux textes, notamment des prières en l’honneur de la Vierge Marie.

Mystique, amoureux de la vie monastique, saint Bernard a pourtant été appelé à arbitrer les affaires du monde et de l’Église. Il a été tout au long de sa vie arraché à la solitude de Clairvaux pour s’occuper des affaires royales, épiscopales ou papales.

Déclaré Docteur de l’Église en 1830 par le pape Pie VIII, saint Bernard est enterré à la Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul de Troyes. L’Église catholique le fête le 20 août.

Prière de Saint Bernard de Clairvaux : « Souvenez-vous »

ô Très Miséricordieuse Vierge Marie,

qu’on n’a jamais entendu dire

qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,

imploré votre assistance ou réclamé votre secours,

ait été abandonné.

Animé d’une pareille confiance,

ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous,

je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés,

je me prosterne à vos pieds.

Ô Marie, Mère du Verbe incarné

ne rejetez pas mes prières,

mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.

Ainsi soit-il.

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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