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Les supérieures générales du monde mettent l’accent sur la communication 

La première Rencontre internationale pour la communication de la vie religieuse s’est terminée le 4 décembre 

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La Rencontre dédiée à la communication dans la vie religieuse s’est clôturée lundi 4 décembre 2023. Organisée par l’Union internationale des supérieures générales (UISG), elle regroupait environ 500 communicants choisis dans le monde entier.

Communiquer le cœur de la vie religieuse des femmes, tel était l’objectif de ces journées qui se sont tenues à Rome au siège de l’UISG. Journées accessibles aussi en ligne, ce qui a permis à un plus grand nombre d’y participer. Des ateliers de formation ont été proposés, ainsi que des conférences, des tables rondes ouvertes au grand public dans différentes langues : anglais, italien, français, espagnol et portugais. 

L’idée était de cartographier la réalité de la communication dans la vie religieuse, de renforcer les réseaux pour une meilleure collaboration entre congrégations, et d’améliorer les compétences des religieuses en communication. Le fruit de cette Rencontre internationale sera une déclaration d’intention pour « une communication plus efficace et évangélique dans la vie religieuse ».

Les supérieures générales développent la communication numérique 

L’Union internationale des supérieures générales a été canoniquement établie en 1965, inspirée par le Concile Vatican II, afin de promouvoir une collaboration plus profonde entre les congrégations féminines de la vie religieuse apostolique. Les membres comptent actuellement 1903 responsables qui représentent à leur tour le même nombre de congrégations. Leurs maisons-mères sont situées en Afrique (166), en Asie (184), en Europe (1046), en Amériques (479) et en Océanie (28).

L’UISG vise à être une organisation internationale dynamique, capable de parler d’une voix unifiée sur la vie religieuse apostolique. Elle tend à développer la communication numérique. « Avec des membres du monde entier, nous visons à construire des ponts et à développer des réseaux, afin de créer de nouvelles stratégies qui permettent aux religieuses de communiquer au-delà des distances géographiques et des différences linguistiques et culturelles, afin d’être en communion les unes avec les autres et de construire une communauté mondiale ensemble, disent les responsables de l’UISG, nous reconnaissons que la communication est une mission de la vie religieuse à laquelle l’Esprit Saint nous pousse dans l’Église pour l’annonce de l’Évangile. »

Le sujet a été d’ailleurs abordé récemment lors du Synode à Rome au mois d’octobre : « La culture numérique n’est donc pas tant un domaine distinct de mission, mais une dimension cruciale du témoignage de l’Église dans la culture contemporaine. C’est pour cette raison qu’il a une signification particulière dans une Église synodale. » (Rapport de synthèse de la première session du Synode sur la synodalité, chapitre 17 sur les Missionnaires dans l’environnement numérique)

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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