Monseigneur Rolando Álvarez apparaît dans six visites familiales présumées © Gouvernement du Nicaragua

Monseigneur Rolando Álvarez apparaît dans six visites familiales présumées © Gouvernement du Nicaragua

Le Nicaragua diffuse des photos de l’évêque enlevé par la dictature d’Ortega

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Mgr Álvarez est enfermé dans une cellule de haute sécurité de la prison de La Modelo depuis février 2022

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Huit mois se sont écoulés depuis les dernières photos de l’évêque emprisonné. Elles ont été prises dans une pièce bien décorée, avec de la nourriture variée, alors que le prélat est enfermé dans une cellule de haute sécurité de la prison de La Modelo depuis février 2022, condamné à 26 ans et 4 mois de prison pour des crimes présumés dits « de trahison ».

Managua, 3 décembre 2023 – Le gouvernement nicaraguayen a diffusé des images de l’évêque emprisonné Rolando Álvarez, huit mois après les dernières photos reçues, comme preuve que l’évêque est en vie et qu’il bénéficie d’un traitement « préférentiel ».

Il s’agit de 34 photos et d’une vidéo. Monseigneur Rolando Álvarez apparaît dans six prétendues visites familiales et trois rendez-vous médicaux. Les publications ont été diffusées dans les médias de propagande de la dictature de Daniel Ortega et Rosario Murillo, dans un communiqué de presse publié par le ministère de l’Intérieur dans la nuit du mardi 28 novembre, le lendemain de l’anniversaire de l’évêque.

Selon la note officielle, « comme le montrent la vidéo et les photographies, les conditions de détention sont préférentielles et le régime des consultations médicales, des visites familiales et de la réception des colis est strictement respecté, contrairement à ce que des campagnes calomnieuses voudraient nous faire croire ».

Sur les photos, l’évêque Rolando Álvarez apparaît amaigri et pâle, bien que ces photos soient sombres et de mauvaise qualité. Elles ont été imprimées dans le communiqué de presse, scannées pour être diffusées dans les médias de propagande du gouvernement.

Il s’agit d’une réponse du régime de Daniel Ortega et Rosario Murillo aux demandes des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale, qui réclamaient des preuves que le prêtre soit toujours en vie.

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Rédaction

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