Mayeul Faure sera ordonné diacre en vue du sacerdoce par l’évêque d’Autun, Mgr Benoît Rivière, le samedi 25 novembre 2023 à Couches (Saône-et-Loire). La messe d’ordination aura lieu à 16h en l’église Saint-Martin de Couches, où il est actuellement en stage dans le cadre de son séminaire.
À l’issue de la messe d’ordination diaconale, son pays de mission lui sera communiqué par le Supérieur général des Missions Étrangères de Paris (MEP), le père Vincent Sénéchal. Les MEP existent depuis 360 ans et comptent 150 prêtres dans 14 pays d’Asie et de l’Océan Indien.
Mayeul Faure a 35 ans. Sa vocation de missionnaire s’est affermie lors de séjours qu’il a effectués à l’étranger. D’abord en tant que volontaire en 2010, lorsqu’il part en mission en Guinée-Conakry avec l’Association « Noé Mission » de la communauté Saint-Jean. Le principe est un peu le même qu’aux MEP : on reçoit sa mission, on ne la choisit pas.
En 2015, dans le cadre de son travail, le jeune homme part à nouveau en Afrique, mais à Yaoundé au Cameroun. Une expérience professionnelle et humaine marquante. Il se lie d’amitié avec les coopérants français sur place (Fidesco et DCC) et sa vocation de prêtre missionnaire se révèle à lui petit à petit.
Originaire à la fois de la Côte d’or et de l’Allier, Mayeul a choisi d’être rattaché au diocèse d’Autun pour vivre sa mission de futur prêtre des MEP. Il explique que « les prêtres des Missions Étrangères de Paris sont des diocésains français détachés à vie pour la mission » selon un communiqué de presse du service de communication du diocèse d’Autun.
« Ce qui me semble essentiel, c’est que l’évêque d’Autun et les diocésains (…) m’envoient en mission, précise-t-il, mon envoi est un témoignage pour tout le diocèse, ce qui signifie bien que tout le diocèse est missionnaire. »
Mayeul Faure souhaite simplement être de plus en plus au service du Christ et de ses frères, quel que soit le pays où il sera envoyé. Il compte sur la jeunesse de la foi dans les autres cultures, convaincu que le sursaut peut venir des pays lointains, expliquent les MEP à qui il se confie : « La foi de nos jeunes du monde entier, vécue paisiblement et joyeusement, sera un appel pour raviver l’espérance. C’est dans ce travail que je souhaite me lancer, quel que soit le pays où j’irai, quel que soit le travail concret. C’est l’appel missionnaire : être porteur d’espérance au milieu des gens. »
