« Fernando Rielo. Le baiser du Père » : c’est le titre de cette belle BD de la rentrée proposée par Estelle Grégoire (à la plume) – elle est médecin généraliste et Missionnaire Identès – et Laëtitia Saillard (au dessin) – elle est mère de famille et ingénieur informatique -.
Cette bande dessinée biographique est publiée par les éditions Saint-Léger (71 pp, 15€), à l’occasion du centenaire de la naissance du fondateur de l’Institut Id du Christ rédempteur, Missionnaires Identès.
Elle retrace le parcours atypique d’un grand Espagnol, Fernando Rielo (Madrid 1923-New York 2004), « homme de Dieu qui a vécu dès sa plus tendre enfance un amour unique pour le Père céleste ». Mais c’est le jour de ses seize ans qu’il fait une expérience intime et décisive : il se sait désormais appelé à « être saint comme le Père est saint ».
Ce surdoué est à la fois humaniste, poète mystique et métaphysicien, et il a transmis l’Évangile tout sa vie en se préoccupant des multiples besoins spirituels et sociaux d’aujourd’hui, à la suite du Christ, en tant que baptisé, laïc.
Ces pages soulevées par un enthousiasme communicatif sont émaillées de détails concrets et significatifs sur la façon dont, ancré dans la vie de ce temps, Fernando Rielo vivait son union à Dieu.
L’un d’eux a une saveur toute franciscaine (p. 59) : « un chien a le privilège d’assister à ses entretiens » avec une professeur d’université venue de la prestigieuse université de Georgetown de Washington. C’est « l’occasion pour Fernando Rielo de se remémorer son fidèle compagno “Lido”, le dalmatien qui lui fut offert au début de la fondation, à Ténérife. A un riche touriste qui lui avait remis un chèque en blanc pour l’acquérir, le maître répondit sans hésite r: “Je ne vends pas mes amis”. » De fait, beaucoup des écrits de Fernando Rielo éclairent le rapport entre l’homme et la création tellement d’actualité aujourd’hui et il fait même comprendre la place… du chien dans le plan de Dieu. La « bulle » de la vignette indique, dans un « dialogue » avec le dalmatien qui s’élevait à cette hauteur-là : « Toi aussi, tu vois mon ange ? »
Après une œuvre d’une fécondité exceptionnelle, Fernando Rielo s’en est allé sur l’autre rive dans ce même “baiser du Père” par lequel il se savait créé. Et lui qui disait, au seuil de sa vie éternelle, “Marie, emmène-moi avec toi ! ”, repose aujourd’hui dans la crypte de Notre Dame du Rosaire de la cathédrale de la Almudena à Madrid.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site des Missionnaires Identès, qui sont actuellement présents dans 22 pays.