Le pape François avec l'évêque Cyril Vasil © Vatican Media 

Le pape François avec l'évêque Cyril Vasil © Vatican Media 

Le pape reçoit son émissaire pour résoudre le problème liturgique en Inde

Print Friendly, PDF & Email

Retour du délégué pontifical avec une situation aggravée  

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le déplacement du représentant du pape pour résoudre le conflit liturgique qui divise l’une des plus importantes Églises orientales en communion avec le pape – l’Église syro-malabare – s’est achevé. Pour l’instant, la mission n’a cependant pas été couronnée de succès.

Le mercredi 23 août, le délégué pontifical, l’évêque jésuite Cyril Vasil, a été reçu par le pape au Vatican. Il lui a présenté la situation dans l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly, qui compte le plus grand nombre de catholiques de rite syro-malabar en Inde.

Dans une déclaration publiée le 23 août par l’attaché de presse, le père Antony Vadakkekara, il est souligné que Mgr Vasil « restera délégué de l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly ». Il a fait savoir qu’il reviendrait « dans le cadre de sa mission et que des dispositions de suivi dans l’archidiocèse ont été mises en place ».

L’archevêque Vasil a quitté le diocèse confirmant que la position adoptée s’oppose à la réforme liturgique qui se caractérise par des gestes différents de ceux auxquels les catholiques locaux et le clergé étaient habitués. Certains de leurs arguments font état du fait que ces gestes leur ont été imposés. Le 17 août, le délégué pontifical a appelé à l’obéissance, avec une date limite fixée au 20 août. Cependant, le rejet de l’ultimatum par le clergé et les fidèles a été pratiquement unanime et n’a fait qu’accentuer les positions. Seules six paroisses sur 328 ont obéi et mis en œuvre le « rite unifié » de la messe syro-malabare.

Mgr Vasil était arrivé à Kerala, en Inde, le 4 août, pour une visite de trois semaines. Après son compte rendu au pape, une rencontre avec le Dicastère pour les Églises orientales a eu lieu.

Share this Entry

Rédaction

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel