Icône du bon samaritain © Vatican Media

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Icône du bon samaritain

Cadeau du pape à Scholas Occurentes à Cascais

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Ce matin, à 10h40 (11h40 heure de Rome), le Saint Père François a rencontré les jeunes de Scholas Occurrentes au siège de Cascais.

Après le mot de bienvenue du Président de Scholas Occurrentes, le témoignage de trois jeunes appartenant à des religions différentes, la présentation d’une bannière artistique de 3 km et la signature, le Pape a adressé quelques mots de salutation aux personnes présentes.

A la fin, après la récitation du Notre Père et la bénédiction finale, le Saint Père, avec les chefs religieux présents, a assisté à la plantation de l’olivier de la paix par les jeunes avant de quitter les locaux de Scholas Occurrentes. Il retourne ensuite en voiture à la nonciature apostolique à Lisbonne où il prend un déjeuner privé.

En fin de matinée, le pape a rencontré les jeunes de Scholas Occurrentes à Cascais. A cette occasion il leur a remis en souvenir de son passage, une icône représentant la parabole du Bon samaritain. Bref rappel de la symbolique de cette parabole.

Cette icône moderne, réalisée en suivant fidèlement les techniques traditionnelles de la tempera à l’œuf sur carton préparé à la feuille d’or, représente la parabole du Bon Samaritain (Lc 10 :25-37). Elle part d’une question posée par un docteur de la loi – « qui est mon prochain ? »- à laquelle Jésus répond en racontant l’histoire d’un homme, voyageant de Jérusalem à Jéricho, qui tombe sur des brigands et est battu par eux (à gauche sur l’icône), avant d’être ignoré, dans l’obscurité de l’indifférence, par deux figures religieuses de l’époque (à droite).

Il est cependant secouru par un Samaritain, un étranger qui l’aborde avec compassion et qui, dans la représentation, symbolise le Christ, venu du Ciel pour prendre soin de nous, qui s’est fait « le prochain de l’homme« , en versant de l’huile et du vin sur ses blessures – un geste qui évoque le don salvifique des sacrements – et en le conduisant à l’auberge, qui est un prélude à l’Église (au centre de l’icône), pour l’assister et le guérir. En effet, dans l’icône, le visage du Christ, assis dans sa majesté éternelle, dans une amande de lumière entre deux anges, est le même que celui du Samaritain, une interprétation fidèle du commentaire de Clément d’Alexandrie : « Qui est ce Samaritain, sinon le Sauveur lui-même ? Ou qui fait preuve d’une plus grande miséricorde envers nous, presque tués par les puissances des ténèbres avec des blessures, des peurs, des désirs, de la fureur, de la tristesse, des fraudes, des plaisirs ? De ces blessures, Jésus seul est le médecin ; lui seul arrache les vices à la racine » (Quis dives, 29). Mais même le visage de l’homme, d’abord assommé par les brigands, puis étendu sur le sol, rappelle celui du Christ. Cette ressemblance évoque la présence du Seigneur en toute personne qui souffre et qui est dans le besoin.

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Rédaction

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