Le 3 août, le pape François s’est rendu au siège du mouvement international Scholas Occurrentes à Cascais pour passer du temps avec les jeunes membres du mouvement. Il a rejoint le projet « La vie entre les mondes » et a présenté un aperçu historique dans un espace virtuel.
Au cours de la rencontre, le pape François a échangé avec les différents jeunes du mouvement qui ont participé à diverses expériences éducatives. Cependant, Sa Sainteté et Scholas Occurrentes ont décidé d’aller plus loin et, en plus de donner le dernier coup de pinceau à la fresque physique, il a donné le premier coup de pinceau à la fresque numérique dans un espace virtuel. Le pape François réunit ainsi les deux mondes et témoigne que la technologie, lorsqu’elle est bien utilisée, peut servir à éduquer et à générer des rencontres.
Ce projet implique la création d’une fresque de plus de 3,5 km de long, née de rencontres interreligieuses, intergénérationnelles et interculturelles, réalisées en préparation à la visite du pape François à la communauté de Scholas à Cascais.
Le moment le plus émouvant de la rencontre a été celui où trois jeunes de Scholas Occurrentes, Mariana Barrada, jeune catholique, Paulo Esaka Oliveira Da Silva, de religion évangélique, et Aladje Dabo, jeune musulman, ont témoigné de l’expérience qu’ils ont vécue lors de la réalisation au cours des deux derniers mois et ont pu poser une question au pape François, question à laquelle il a répondu de manière émouvante et joyeuse.
Avec le coup de pinceau qui unit les mondes, nous témoignons que la technologie bien utilisée sert à éduquer et à générer des rencontres. La technologie est un outil que nous utilisons tous, nous l’utilisons en permanence, que ce soit sur notre téléphone portable, notre ordinateur, notre télévision ou tout autre appareil technologique.
La fresque « La vie entre les mondes », créée par l’ensemble de la communauté, est née au siège de Scholas où des jeunes de différents pays se sont rencontrés pour partager leurs peines et leurs rêves et ont créé une œuvre d’art en immersion, ou plutôt, ils ont rendu réelle une « classe sans murs ».
Pendant deux mois, les jeunes se sont rencontrés et ont vécu, comme dans chacune des expériences qui ont fait partie de ce projet, Art, Jeu et Réflexion.
Pour la création de la fresque, 100 organisations de la communauté de Cascais, au Portugal, plus de 2000 personnes ont participé, par groupes de cinq à dix personnes, et ont créé collectivement 300 peintures murales qui ont été réunies en une seule œuvre.
Avant de quitter les lieux, le pape a offert une icône représentant la parabole du bon samaritain. Il a pris le temps de leur en exposer toute la symbolique (voir article dans ce bulletin).
