« Le premier pas a été franchi : 371 enfants sont à la maison en Ukraine ». Ce sont les mots du président ukrainien Zelensky après l’inauguration du Centre pour la protection des droits de l’enfant en Ukraine.
Dans ce contexte, le plan Bring Kids Back UA a également été annoncé. Il s’agit d’un plan dans lequel l’Ukraine et d’autres pays qui le soutiennent font les efforts nécessaires pour que les quelque 20 000 enfants ukrainiens emmenés en Russie soient renvoyés dans leur pays d’origine.
Jeudi 25 mai, le pape François a accordé une interview à la chaîne Telemundo (voir aussi notre article du 3 mai). Là, il a répondu à une question relative au sujet traité entre le président de l’Ukraine et le Pontife lors de la visite que Zelensky lui a faite : « Il m’a demandé une très grande faveur : que j’essaie de m’occuper des garçons qui ont été emmenés en Russie. Voilà ce que je vous demande. Pourquoi ne pas rêver de médiations, parce que le bloc ukrainien est vraiment très fort. L’ensemble de l’Europe, les États-Unis. Ils disposent donc d’une force très puissante, n’est-ce pas ? Ce qui lui a fait très mal et ce à quoi il demande de coopérer, c’est d’essayer de ramener les enfants en Ukraine. »
Le 21 mai dernier, le pape a annoncé que le chef de la mission de paix du Vatican dans le conflit européen était le cardinal Zuppi. Et quelques jours plus tard, le secrétaire d’État a déclaré aux journalistes que la Russie et l’Ukraine avaient vu cette intervention d’un bon œil. Et si le pape était finalement un des acteurs ayant permis ces avancées ?
