Clôture du premier Congrès mondial des « Villes soutenables éducatives » de Scholas Occurrentes

Clôture du premier Congrès mondial des « Villes soutenables éducatives » de Scholas Occurrentes

Scholas Occurrentes : respecter chaque personne « telle qu’elle est », dans son « authenticité »

Rencontre du pape François avec les membres du Mouvement

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Le respect de chaque personne « telle qu’elle est », dans son « authenticité » ; le danger de la « demi-éducation » de nombreux enfants qui ne terminent pas le cycle scolaire ; la condamnation de l’intimidation qui « détruit » les vies : voici quelques thèmes qui ont été soulevés au cours du dialogue du pape François avec les membres du réseau Scholas Occurrentes à l’Institut pontifical patristique Augustinianum le 25 mai 2023, indique Vatican News en italien. Le pape a exprimé son souhait d’aller en Argentine : « Mon idée est d’y aller l’année prochaine, a-t-il dit, nous verrons si cela est possible. »

Le pape s’est rendu à l’Institut à l’occasion de la dernière journée du premier Congrès mondial des « Villes éco-éducatives » (Rome, 23-25 mai) organisé par le mouvement Scholas Occurrentes et la Banque latino-américaine de développement (CAF). Le réseau Scholas Occurrentes est né en 2001 en Argentine comme réponse culturelle aux enjeux politiques, économiques et sociaux du pays, grâce à la contribution de l’archevêque de l’époque, Jorge Mario Bergoglio, et s’est ensuite propagé dans le monde entier. Devenue entre-temps fondation pontificale, Scholas a organisé un congrès à Rome à l’occasion de son 10e anniversaire.

Au cours de la conversation avec les membres du mouvement, le pape a insisté sur l’éducation des jeunes : « c’est le devoir des parents et de la société tout entière que les enfants aient une éducation. Les enfants qui ne terminent pas leur cycle scolaire sont un poids pour la société. »

Le pape a aussi insisté sur la nécessité de l’« éducation complète » :  « Combien de jeunes aujourd’hui n’ont pas la possibilité de recevoir une éducation complète, a-t-il dit. Combien de fois par manque d’éducation sexuelle nous nous retrouvons dans la commercialisation de l’amour et l’amour n’est pas à commercialiser et les jeunes ne doivent pas être utilisés… »

Répondant à la question sur l’intimidation, le pape François a affirmé que c’« est très grave » et qu’elle « détruit la vie ». « Chaque homme, chaque femme, chaque garçon, chaque fille a le devoir d’être authentique et le droit d’être respecté », a-t-il ajouté.

Le pape a souligné que le terme « d’authenticité » « est beaucoup utilisé, mais … n’est pas compris ». Il a dit que « si une personne s’exprime ainsi », d’une manière « authentique, les autres respectent la personne telle qu’elle est ».

Au cours de la rencontre, le pape s’est souvenu des moments passés chez ses grands-parents à Buenos Aires : « J’ai eu la grâce d’avoir mes grands-parents en vie jusqu’à ce que je sois très grand, le premier grand-père est décédé lorsque j’avais 16 ans, a-t-il raconté. L’autre – quand j’étais déjà évêque… Nous sommes des migrants et mes grands-parents paternels vivaient à quelques mètres de chez moi. … J’ai passé du temps avec mes grands-parents à écouter leur langue, à apprendre. J’ai eu les dialogues les plus profonds avec eux – enfant, j’écoutais – c’est là que j’ai appris les valeurs. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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