À la veille de l’arrivée du pape dans la capitale hongroise, la présidente du pays, Katalin Novák, a fait une annonce qui, après la fin de la visite du pape, a accru sa popularité : la grâce de certains prisonniers.
Un communiqué sur le site Web institutionnel de la présidence précise :
« La semaine de la visite papale est une occasion privilégiée pour le chef de l’État d’exercer son pouvoir de grâce. C’est pourquoi le Président de la République a décidé d’accorder une large grâce à cette occasion. La Présidente de la République a gracié, entre autres, les personnes condamnées dans l’affaire dite du procès Hunnia, pour lesquelles elle a décidé de suspendre l’emprisonnement. »
Selon les médias hongrois, il s’agit d’individus tels que György Budaházy et au moins neuf autres complices. Le journal Blikk a précisé : « La grâce concerne Budahazy, condamné en mars à six ans de prison par la Cour d’appel de Budapest, et neuf autres membres de son groupe terroriste d’extrême droite Hunnia. Entre 2007 et 2009, le groupe a été responsable de nombreux incendies et attaques avec des explosifs contre les maisons de politiciens libéraux et de gauche, ainsi que du passage à tabac d’un producteur de télévision. Selon les accusations, le groupe Hunnia avait également planifié un meurtre et une attaque contre des bars fréquentés par des homosexuels. »
Joachin Meisner Hertz
Traduction de l’original en anglais par ZENIT