Le pape François se rendra chez sa cousine au second degré, Carla Rabezzana, ce samedi 19 novembre 2022, à Portacomaro, dans le diocèse d’Asti, pour célébrer son 90è anniversaire. Chaque année depuis qu’il a été élu pape le 13 mars 2013, il se rend dans le Piémont, pour y retrouver ses parents.
Pour le déjeuner familial de samedi, cinq autres cousins et leurs familles viendront de Turin, Vaglierano et Tigliole.
C’est en 1974, lorsque Jorge Mario est allé étudier à Francfort, qu’il est venu à Turin pour y rencontrer « des parents avec lesquels il avait été en contact », raconte sa cousine dans une interview accordée à Vatican News en italien. « Ilsouhaitait depuis longtemps retourner dans ces lieux », souligne-t-elle. Devenu cardinal, Bergoglio lui rendait toujours visite à Turin, pendant une semaine, en général une fois par an.
Avec la pandémie, les rencontres ont été interrompues pendant trois ans, mais le pontife et sa cousine se téléphonent au moins une fois par mois. « Je lui demanderai des nouvelles de son genou, qui le fait souffrir maintenant », confie-t-elle. « Il m’en parle lorsque nous nous téléphonons ».
Avec sa cousine, le pape François s’exprime souvent dans le dialecte piémontais, qu’il « comprend très bien » et dans lequel il aime plaisanter. Il est « très attaché à cette terre », qu’il considère comme « la sienne, pas seulement celle de ses parents », souligne Carla. Le « cousin Giorgio » lui demande des nouvelles de ses deux fils, qui vivent l’un près de Turin et l’autre dans la province de Bergame. Ensemble, ils évoquent le mari de Carla, Angelo, qui n’est plus de ce monde.
Au menu du déjeuner, préparé par l’ensemble des cousins : viande rôtie et beaucoup de légumes. Et aussi du « bunet », le pudding à base de cacao typique de la cuisine piémontaise. Mais le gâteau d’anniversaire attendra le déjeuner avec l’évêque, dimanche après la messe que le pontife célèbrera dans la cathédrale d’Asti.
Le pape fera peut-être d’autres visites, l’après-midi. Mais il ne se rendra pas sur le lieu de naissance de ses grands-parents, Giovanni Angelo et Rosa à Bricco Marmorito, un hameau à Portacomaro, où il est déjà allé plusieurs fois.
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