Eric-Emmanuel Schmitt en 2013 © Wikimedia Commons

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« Ici décidément, Dieu est au travail ! » : Eric-Emmanuel Schmitt au Vatican

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Impressions de l’auteur sur sa rencontre avec le pape François

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« Ici décidément, Dieu est au travail ! », s’émerveille l’écrivain franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt en sortant de la bibliothèque du palais apostolique dans laquelle le pape François vient de le recevoir pendant une demi-heure, lundi 14 novembre dernier. C’est ce que l’auteur prolifique a confié 2 jours plus tard sur sa page Facebook.

De retour d’un périple d’un mois en Terre Sainte, où il s’est rendu en pèlerin en vue d’écrire son Journal de pèlerinage « Le défi de Jérusalem », à la demande de la Librairie éditrice vaticane (LEV), l’écrivain surdoué, traduit en 48 langues, a rencontré le pape, « cet homme, dit-il admiratif, qui est totalement lui et tellement plus que lui ».

En une demi-heure, les deux hommes ont évoqué Charles de Foucauld et Blaise Pascal – dont le pape « cite par cœur le mémorial » – Jérusalem et les trois monothéismes, après que le pontife, « par son écoute autant que sa parole » a conduit son interlocuteur à « accoucher du meilleur » : le récit de son chemin de l’athéisme à la croyance, la « révélation dans le désert du Sahara » et sa découverte des évangiles.

En présence du pape, dans le plus petit Etat du monde, le cérémonial appliqué avec faste au sein de ce qui ressemble au « plus grand palais du globe », « s’efface » aussitôt, note le philosophe abonné aux prix et aux mentions honorifiques. Ce qui le frappe ici, c’est la chaleur et le « sourire bienveillant » de son hôte, sa franchise et son humour. « Le souci de sa charge, son écrasante responsabilité n’ont pas usé sa liberté », observe-t-il.

En somme, résume le membre du Jury Goncourt, « j’ai accompli un voyage au pays des paradoxes », traversant antichambres, vestibules et salons, circulant « au milieu de salles somptueuses, riches en œuvres d’art depuis les sols en marbre polychrome aux plafonds à caissons », pour rejoindre « un vicaire » qui se tient « auprès des humbles et des humiliés » et « dénonce l’inhumanité du capitalisme » et « la fièvre du profit ».

Photo : Eric-Emmanuel Schmitt en 2013 © Wikimedia Commons

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Hélène Ginabat

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