« Querida Amazonia » deux ans plus tard : le CELAM réaffirme son engagement envers les « quatre rêves », a titré l’agence vaticane Fides, le 14 février 2022, à l’occasion du deuxième anniversaire de la publication de l’exhortation apostolique du pape François « Querida Amazonia » (2 février 2020), qui nouait la gerbe du synode pour l’Amazonie.
C’est aujourd’hui « une source de joie et d’espérance pour l’Église en Amérique latine et dans les Caraïbes », constate le Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), dans un message signé de son président, Mgr Miguel Cabrejos Vidarte, OFM, archevêque de Trujillo (Pérou) et il réaffirme son engagement à « embrasser les quatre rêves que l’Amazonie a inspirés au Saint-Père : le rêve social, le rêve culturel, le rêve écologique et le rêve ecclésial ».
« En communion avec la Conférence ecclésiale d’Amazonie (CEAMA) et le Réseau ecclésial panamazonien (REPAM), le CELAM a embrassé ces rêves dans son récent processus de renouvellement et de restructuration », a souligné l’archevêque, « en les prenant comme ‘pierre angulaire’ et référence permanente de ses axes prioritaires, autour de la centralité de Jésus-Christ et comme expression de notre engagement pour le développement humain et l’écologie intégrale, et avec une Église synodale et missionnaire sortante », toujours selon Fides.
Le président du CELAM souligne que les projets des quatre centres pastoraux de l’organisme, qui ont vu le jour à la lumière du renouveau, « se nourrissent du magistère pontifical que nous recevons à travers « Querida Amazonia » et cherchent à être une réponse efficace aux cris prophétiques des pauvres et de la Terre Mère, à travers l’inculturation de l’Évangile dans les territoires, la défense des droits des peuples et des cultures ancestrales, dont nous avons beaucoup à apprendre ».
Le message conclut, indique Fides, en confiant à l’intercession de la Vierge Marie, « Mère de l’Amazonie, des peuples originels et de tous ceux qui habitent la région panamazonienne » et en lui demandant « l’aide nécessaire pour être fidèle aux quatre rêves » du pape François, « pour une Amazonie sans maux, gage d’avenir pour les générations présentes et futures ».