PrayForRyan © Twitter

PrayForRyan © Twitter

Maroc: le pape salue la mobilisation pour le petit Rayan

Print Friendly, PDF & Email

« Merci pour ce témoignage »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le pape François a salué la mobilisation du Maroc pour sauver le petit Rayan, un petit garçon de cinq ans, tombé dans un puits de 32m de profondeur et 45cm de large, et, tragiquement, décédé avant l’arrivée des sauveteurs.

Après l’angélus de dimanche, 6 février 2022, le pape François a cité , en italien,cette mobilisation comme d’une « belle chose » malgré l’issue fatale.

« Nous avons l’habitude de voir, de lire dans les médias tant de mauvaises choses, de mauvaises nouvelles, d’accidents, de meurtres… tant de choses. Mais aujourd’hui, je voudrais mentionner deux belles choses. L’une, au Maroc, comme tout un peuple s’est accroché pour sauver Rayan. C’était tout le monde là-bas, travaillant pour sauver un enfant ! Ils ont tout donné. Malheureusement, il n’y sont pas parvenus. Mais cet exemple – aujourd’hui je lisais dans le Messaggero -, ces photographies d’un peuple, là, attendant pour sauver un enfant… Merci à ce peuple pour ce témoignage ! »

Sur les réseaux sociaux le mot-dièse #sauvezrayan et #PrayForRayan ont été parmi les principales tendances sur Twitter.

Le pape a cité, une nouvelle également tragique mais de belle solidarité pour un jeune Ghanéen: « À Monferrato: John, un migrant ghanéen de 25 ans, qui pour arriver ici a subi tout ce que beaucoup de migrants souffrent, et s’est finalement installé à Monferrato, a commencé à travailler, pour faire son avenir, dans une cave. Et puis il est tombé malade d’un terrible cancer, il est en train de mourir. Et quand ils lui ont dit la vérité, et demandé ce qu’il voulait faire, [il a répondu :] « Rentrer chez moi pour embrasser mon père avant que je ne meure. » Mourant, il pensait à son père. Et dans ce village de Monferrato ils l’ont immédiatement recueilli et, bourré de morphine, l’ont mis dans l’avion, lui et un compagnon, et il l’ont envoyé pour qu’il puisse mourir dans les bras de son père. »

« Cela nous montre qu’aujourd’hui, au milieu de tant de mauvaises nouvelles, il y a de bonnes choses, il y a des « saints à côté ». Merci pour ces deux témoignages qui nous font du bien », a insisté le pape.

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel