Le pape François fête ses 85 ans ce vendredi 17 décembre. Lundi dernier, le 13 décembre, il a célébré le 52e anniversaire de son ordination sacerdotale.
Une écrivaine italienne de 85 ans, Dacia Maraini, réfléchit sur son pontificat et souligne ses traits caractéristiques : la simplicité, la proximité avec les gens, sa détermination dans la lutte pour la paix, dans un entretien avec Vatican News en italien du 17 décembre 2021. « Nous avons besoin d’exemples, affirme Maraini. Tout le monde parle de paix, de fraternité, d’égalité, de justice, mais nous avons besoin de modèles de personnes qui pratiquent ces idées. Et c’est ce que fait le pape. » « Et c’est très important », souligne-t-elle, que déjà « maintenant » « les jeunes » voient l’Église non seulement « comme le lieu des grandes idées, des grands sermons », mais comme « le lieu de l’exemple ». « L’exemple d’un pape qui, en fait, va embrasser l’étranger, qui va voir comment ils vivent et ce qui arrive aux migrants. »
Lauréate de nombreux prix littéraires, toujours très impliquée sur le front social, l’écrivaine répète que le pape « donne l’exemple » : « Ce que j’aime aussi chez ce pape, c’est qu’il ne prêche pas : il va, et va donner la main, il va embrasser : c’est la démonstration physique d’un concept, et c’est une grande force. »
« De tous les chefs d’État », selon Maraini, « c’est vraiment lui qui mène une politique de paix avec plus de détermination et plus de confiance ». Il ne s’agit pas d’« une paix formelle », précise l’écrivaine, « non », le pape François invite à commencer « par créer des réseaux : de compréhension, de connaissance, d’amitié ».
Le pape comprend très bien la nécessité de « la conversion écologique », note Maraini : « Cela signifie que, malgré l’âge qu’il a, il est en phase avec les nouvelles générations, donc il comprend ce que les jeunes ressentent … et c’est une autre forme de générosité… Je crois que sa sensibilité est très actuelle et très profonde. »
En répondant à la question de savoir ce qu’elle aimerait écrire au pape François, Dacia Maraini dit : « Je voudrais lui écrire avec beaucoup d’affection, que j’espère qu’il vivra longtemps, qu’il continuera avec cette extraordinaire vitalité qui est la sienne, et qu’il continuera son attention aux humbles, à ceux qui sont en marge de la société, et surtout qu’il poursuivra sa politique de paix. »
