« Il est important de considérer la personne handicapée comme l’une des nôtres », affirme le pape François soulignant qu’elle « doit être au centre de nos soins et de nos préoccupations, mais aussi au centre de l’attention de tous et de la politique ». « C’est un objectif de civilisation », déclare le pape.
Il est intervenu avec un discours à l’Institut séraphique d’Assise, organisme ecclésiastique à but non lucratif qui réalise des activités de réhabilitation, psycho-éducatifs et socio-sanitaires pour les enfants et les jeunes adultes handicapés, à l’occasion du 150e anniversaire de sa fondation, indique Vatican News du 13 décembre 2021. Le pape a été accueilli dans la salle Paul VI, au Vatican, par des enfants assistés par l’Institut séraphique, leurs parents, des employés et des volontaires. Il s’est longuement entretenu avec eux à la fin de son discours. À l’occasion de son 52e anniversaire de sacerdoce, plusieurs cadeaux lui ont été remis.
Dans son discours, le pape François a réaffirmé que « toute personne humaine est précieuse » : « elle a une valeur qui ne dépend pas de ce qu’elle possède ou de ses capacités, mais du simple fait qu’elle est une personne, l’image de Dieu ».
Il a noté que « si le handicap ou la maladie rendent la vie plus difficile, elle n’en est pas moins digne d’être vécue, et vécue pleinement ». « La personne handicapée ne fait pas que recevoir, elle donne aussi, a souligné le pape François. La sollicitude n’est pas un geste à sens unique, mais un échange de dons. »
Le pape a évoqué de « nombreuses structures » qui assurent des services aux personnes handicapées et qui « luttent parfois pour survivre ou pour rendre au mieux leurs services » et pour lesquelles « la solidarité de nombreuses personnes est nécessaire ». Il a invité « l’État et l’administration publique » à « faire leur part » : « Nous ne pouvons pas laisser seules tant de familles obligées de lutter pour soutenir leurs enfants en difficulté », a dit le pape.