La première « Journée nationale de prière pour les victimes et les survivants d’abus » en Italie, décidée en avril dernier par la Conférence épiscopale italienne (CEI) et fixée au 18 novembre de chaque année a été saluée par le pape François à l’occasion de Le pape François a salué, lors de l’audience générale de ce mercredi 17 novembre 2021 en la salle Paul VI du Vatican.
Le choix du 18 novembre est dû à la concomitance d’une célébration «civile» : la Journée européenne de la protection des mineurs contre l’exploitation et les abus sexuels.
« Demain, en Italie, a dit le pape en italien, on célèbre la première journée nationale de prière pour les victimes et les survivants d’abus, promue par la Conférence épiscopale. J’espère que cette initiative pourra être une occasion de réflexion, de sensibilisation et de prière pour soutenir les chemins de rétablissement humain et spirituel des victimes. C’est le devoir essentiel de ceux qui ont une certaine responsabilité éducative dans la famille, dans la paroisse, à l’école, dans les lieux récréatifs et sportifs, de protéger et de respecter les adolescents et les enfants qui leur sont confiés, car c’est précisément dans ces lieux que la plupart des abus se produisent. »
L’année suivante, le 21 septembre 2017, le pape François est revenu sur le sujet dans son discours aux membres de la Commission pontificale pour la protection des mineurs : « Cela m’a rempli de joie de savoir que de nombreuses Églises particulières ont adopté votre recommandation pour une Journée de prière et de dialogue avec les victimes et survivants d’abus, ainsi qu’avec les représentants des organisations de victimes. Ils nous ont dit comment ces rencontres ont été une profonde expérience de grâce à travers le monde et j’espère sincèrement que toutes les Églises particulières en bénéficieront. »
Ainsi, le Conseil permanent de la CEI a inscrit, le 25 mars dernier, l’urgence des abus parmi les sujets à examiner annuellement.
Pour Mgr Lorenzo Ghizzoni, archevêque de Ravenne-Cervia et président du Service national de la CEI pour la protection des mineurs cette Journée doit être en particulier « l’occasion de faire grandir la conscience et la responsabilité du Peuple de Dieu envers les enfants et adolescents confiés à notre garde », notamment dans les patronages, les paroisses, les instituts d’éducation, et dans toutes les activités de l’Eglise catholique.