« Non » aux violences contre les femmes, « non » aux violences contre les enfants, « oui » à l’emploi, « oui » à l’écoute de la voix des pauvres: le pape François a résumé en sept « tweets » son message depuis la basilique Sainte-Marie-des-Anges, à Assise, en préparation de la Journée mondiale des pauvres, dimanche prochain, 14 novembre 2021.
Le pape a en effet rencontré quelque 500 personnes en précarité, de différents pays d’Europe, ce vendredi matin, 12 novembre, lors d’une visite privée. Il a écouté leurs témoignages avant de prendre la parole.
Voici les « sept paroles » du pape à Assise:
« Il est temps que se brise le cercle de l’indifférence pour recommencer à découvrir la beauté de la rencontre et du dialogue. »
« Il est temps que cessent les violences sur les femmes et qu’elles soient respectées, et non pas traitées comme des marchandises. »
« Il est temps que l’on recommence à se scandaliser devant la réalité des enfants affamés, réduits en esclavage, ballottés sur les eaux en proie au naufrage, victimes innocentes de toute sorte de violence. »
« Il est temps de se retrousser les manches pour rendre de la dignité en créant des postes de travail. »
« Il est temps que s’ouvrent les yeux pour voir l’état d’inégalité dans lequel vivent tant de familles. »
« Il est temps que la parole soit restituée aux pauvres, parce que leurs demandes sont restées inécoutées pendant trop de temps. »
« Ici à la Portioncule, saint François a accueilli sainte Claire, les premiers frères, et tant de pauvres qui venaient le voir. Accueillir signifie ouvrir la porte, la porte de la maison et la porte du coeur, et permettre à celui qui frappe d’entrer. »