Mgr John Putzer © capture Zenit / YouTube

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Soudan: appel du Saint-Siège à l’ONU pour l’arrêt des violences

«La violence, jamais une option pour résoudre les divergences»

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«Toute répression du droit à la vie, du droit à la liberté religieuse, du droit de réunion et du droit d’exprimer librement et en toute sécurité ses opinions est en contradiction flagrante avec la création d’une société juste»: Mgr John Putzer, chargé d’affaires a.i. de la Mission permanente du Saint-Siège à Genève (Suisse), est intervenu en ces termes sur la situation au Soudan lors de son discours à la 32e session spéciale du Conseil des droits de l’homme, vendredi 5 novembre 2021.

Mgr John Putzer  appelle au respect des personnes, quelques jours après le coup d’État militaire du 25 octobre, qui s’est accompagné de l’arrestation de plusieurs ministres et  qui a fait de nombreuses victimes dans les émeutes qui ont suivi.
.«Le Saint-Siège suit l’évolution de la situation avec une grande attention et une profonde préoccupation», a déclaré Mgr Putzer: «La violence, n’est jamais une option légitime pour résoudre les divergences d’opinion».
Il a invité à «reconnaître et soutenir le respect de la dignité humaine et des droits fondamentaux de chaque personne, et de cesser de recourir à la violence comme moyen d’imposer un contrôle».

Il a appelé au «respect mutuel de la dignité inviolable de chaque personne, dans un esprit de dialogue fraternel».

C’est, pour le Saint-Siège, la condition pour «une paix véritable qui a pour objectif de promouvoir le développement humain intégral et le bien commun».

Pour sa part, indique Radio Vatican, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a condamné la prise de pouvoir par les militaires et appelé à la restauration d’un régime civil.

Le Conseil a nommé un expert des droits de l’homme afin de suivre la situation au Soudan et d’engager le dialogue avec toutes les parties concernées pour rétablir l’ordre.

Condamnant l’action du Premier ministre Abdallah Hamdok et d’autres responsables comme «injustes», le CDH a appelé à la «libération immédiate» des personnes détenues illégalement et arbitrairement.

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Rédaction

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