La migration et la protection de l’environnement ont été au cœur de la rencontre du pape François avec le président de l’Irlande, M. Michael D. Higgins, ce vendredi 17 septembre 2021, au Vatican.
Le président a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.
Au cours « des entretiens cordiaux, certaines questions d’intérêt commun ont été abordées », indique un communiqué du Saint-Siège : « une attention particulière » a été portée « aux perspectives de la 26e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra à Glasgow » (Ecosse).
Les deux parties ont également discuté de « conséquences de la pandémie de coronavirus » et de « l’avenir de l’Europe, se concentrant enfin sur la question du renforcement du processus de paix dans le pays ».
Lors du traditionnel échange de cadeaux, le pape François a offert au chef d’État irlandais, une mosaïque représentant un homme qui cultive la terre et la femme à ses côtés. Une inscription « Le fruit de la terre et du travail de l’homme devient pour nous pain éternel » fait référence au verset de Genèse (2,15) ainsi qu’à l’encyclique Laudato Si (n. 67) : « Il est important de lire les textes bibliques dans leur contexte, avec une herméneutique adéquate, et de se souvenir qu’ils nous invitent à “cultiver et garder” le jardin du monde (cf. Gn 2, 15). Alors que “cultiver” signifie labourer, défricher ou travailler, “garder” signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature. »
Le pape a aussi offert au président irlandais des documents pontificaux, le message pour la paix de cette année ainsi que le document sur la Fraternité humaine.
Pour sa part, Michael Higgins a donné au pape François un bâton de pêcheur fait par l’artiste irlandais Lochlainn Cullen. Il est confectionné à partir d’un morceau de prunellier, cultivé sur l’île, autour duquel est tissé un coton spécial, à l’aide de nœuds tirés de corde de pêche. Couvert du vernis, ce bâton est imperméable.
