Janos Ader, Viktor Orban, Zsolt Semjén, 12 sept. 2021, Budapest © Vatican Media

Janos Ader, Viktor Orban, Zsolt Semjén, 12 sept. 2021, Budapest © Vatican Media

Rencontre du pape François avec le président hongrois, le Premier ministre et le vice-Premier

L’Eglise, l’environnement et la famille

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Le pape François a rencontré le président hongrois Janos Ader, le Premier ministre Viktor Orban, et le vice-Premier ministre, Zsolt Semjén, ce dimanche matin, 12 septembre 2021, au Palais des Beaux Arts de Budapest (Hongrie).

Le pape était accompagné du cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin, de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire aux relations avec les Etats, et d’un moine comme interprète.

Le Vatican souligne que parmi les thèmes à l’ordre du jour ont été le « rôle de l’Eglise », « l’engagement pour la sauvegarde de l’environnement » et la « défense et la promotion de la famille ».

Le Vatican souligne que cette rencontre s’est déroulée dans un « climat cordial » et s’est achevée à 9h 25, après environ 40 minutes, soit un peu plus que le temps prévu.

Rencontre avec le président Janos Ader, 12 sept. 2021, Budapest © Vatican Media

Rencontre avec le président Janos Ader, 12 sept. 2021, Budapest © Vatican Media

« J’ai demandé au Pape François de ne pas laisser la Hongrie chrétienne périr », confie M. Orban sur sa page Facebook.

Le pape avait déjà rencontré M. Ader, venu au Vatican le 20 septembre 2013 et le 14 février 2020, et M. Orban, présent à deux rencontres européennes au Vatican.

Le vice-Premier ministre, Zsolt Semjén, membre du parti chrétien démocrate, est diplômé en théologie et en sciences religieuses.

Pas de mention des sujets qui « fâchent » comme l’immigration ou l’homosexualité dans le communiqué officiel, qui souligne cependant que cette liste des sujets abordés mentionnés n’est pas exhaustive.

M. Viktor Orban © Vatican Media

M. Viktor Orban © Vatican Media

Enfin, notons que le pape ne fait pas un voyage en Hongrie, mais il a tenu à clôturer lui-même le 52e Congrès eucharistique international de Budapest, repoussé d’un an en raison de la pandémie, sans se contenter d’envoyer un légat.

Il avait agi ainsi, par exemple, comme le font les papes, pour la JMJ de Rio de Janeiro en 2013, sans visiter le Brésil, pour le voyage aux institutions européennes de Strasbourg, mais sans visiter la France en 2015, et pour la canonisation des pastoureaux de Fatima, mais sans visiter le Portugal en 2017, distinguant ainsi les événements ponctuels de portée internationale et les visites nationales.

Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni a souligné à ce propos que c’est la venue du pape pour le Congrès de Budapest a « ouvert la porte » ensuite au projet de pèlerinage en Slovaquie.

Le pape a entamé ainsi ses rencontres de ce voyage de quatre jours (12-15 septembre): il devait ensuite rencontrer des représentants d’autres confessions chrétiennes et la communauté juive, avant de présider la messe de clôture du Congrès eucharistique.

Le pape devait ensuite repartir à l’aéroport pour la capitale de la Slovaquie, Bratislava.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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