« Les grands-parents ont eu une grande influence sur notre vie », affirme le pape François soulignant que lui ainsi que ses quatre frères et sœurs, « tous » étaient « très proches » de leurs grands-pères et grands-mères.
Lors de l’entretien, en espagnol, avec le journaliste Carlos Herrera, le pape a répondu aussi à des questions personnelles : telles que sa relation avec ses grands-parents et avec les autres membres de sa famille. Cette longue interview à Radio Cope, de la Conférence épiscopale espagnole, a été accordée par le pape le week-end dernier, enregistrée dans le hall de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, et diffusée le mercredi 1er septembre 2021.
Dans son enfance, le pape, avec ses frères et sœurs, passait beaucoup de temps chez ses grands-parents : « Dieu a préservé nos grands-parents jusqu’à ce que nous grandissions, raconte-t-il. J’ai perdu mon premier grand-père, le plus éloigné, quand j’avais 16 ans, et la dernière grand-mère quand j’étais provincial jésuite. Les grands-parents sont donc toujours restés avec nous. »
Le pape parle aussi d’« une tradition » qui existait à la maison : « Les quatre plus âgés – parce que le plus jeune est arrivé six ans plus tard – passaient les vacances chez les grands-parents, pour que maman et papa puissent se reposer un peu. C’était amusant. »
Il évoque sa grand-mère paternelle Rosa, sur laquelle il « raconte » « toujours les mêmes anecdotes, certaines sont très drôles », mais aussi « l’autre grand-mère », du côté maternel. Le pape se souvient d’une « leçon » qu’elle lui a « donnée le jour de la mort de Prokofiev (le compositeur russe, 1891-1953 – ndlr), sur l’effort de la vie », quand il lui a « demandé comment cet homme avait fait pour arriver jusque là ». « J’étais adolescent… », note le pape.
Dans son interview, le pape François dit aussi qu’il se souvient de « beaucoup de choses » sur sa mère.