Tambour et Croix, basilique Saint-Pierre, capture 1er août 2021 / Vatican Media

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Causes des saints : Enrica Beltrame Quattrocchi, « héroïque »

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Fille des bienheureux Luigi Beltrame Quattrocchi et Maria Corsini

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Les vertus héroïques d’Enrica Beltrame Quattrocchi, fidèle laïque italienne (1914 – 2012) et fille des bienheureux Luigi Beltrame Quattrocchi et Maria Corsini, ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, le 30 août 2021 au Vatican. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le pape François a approuvé la publication de trois décrets, concernant les vertus héroïques de trois baptisés : un prêtre et deux femmes laïques italiennes.

Enrica Beltrame Quattrocchi est née à Rome le 6 avril 1914 des bienheureux Luigi Beltrame Quattrocchi (1880-1951) et Maria Corsini (1884-1965), la plus jeune de quatre enfants, indique sa biographie en italien publiée par la Congrégation pour les causes des saints.

Ses parents sont des laïcs mariés qui ont été le premier couple à être béatifié ensemble en 2001. Lors de leur béatification, le saint pape Jean-Paul II a affirmé que « le chemin de la sainteté accompli ensemble, en tant que couple, est possible, est beau, est extraordinairement fécond et est fondamental pour le bien de la famille, de l´Église et de la société ».

Très jeune, Enrica se retrouve seule avec ses parents et ses grands-parents maternels, après le départ, entre 1924 et 1927, de sa sœur Stefania, qui prend le nom de sœur Cecilia lorsqu’elle devient moniale bénédictine, et de ses frères aînés: Filippo, devenu Don Tarcisio, et Cesare, qui devient moine trappiste sous le nom de Don Paolino.

Intensément engagée dans le volontariat et les associations catholiques, Enrica va dans les quartiers les plus pauvres du Trastevere et de Montagnola pour porter secours aux plus nécessiteux.

À partir de 1936, elle accompagne régulièrement les malades à Lourdes et Lorette. À partir de 1939, elle est volontaire pour la Croix-Rouge. Elle obtient son diplôme d’infirmière l’année suivante et sert dans les hôpitaux militaires pendant la guerre aidant les persécutés, les soldats et les réfugiés.

Avec sa mère, elle est également activement impliquée dans l’Association catholique internationale d’œuvres pour la protection de la jeune femme, devenant sa secrétaire générale jusqu’en 1976.

En 1942, elle termine ses études universitaires avec un diplôme en littérature moderne à l’Université de Rome. Elle se spécialise ensuite dans l’histoire de l’art, qu’elle enseigne à partir de 1944.

En 1956, elle a l’intention d’entrer dans une congrégation religieuse, mais après un long discernement, en dialogue avec ses guides spirituels, elle choisit comme vocation le service à sa famille âgée. « À l’égard de ses parents, lit-on dans sa biographie, elle se met au service de leurs besoins en renonçant totalement à ses propres aspirations. »

À partir de 1976, elle est surintendante du ministère du Patrimoine culturel et environnemental.

Le 15 novembre 2001, à Pacognano, elle se consacre au mouvement des Témoins du Ressuscité, fondé par Don Sabino Palumbieri, S.D.B.

À partir de 2009, sa santé se détériore, mais elle ne cesse pas de s’occuper des besoins des autres.

En 2010, Enrica adopte Francesco Beltrame, le fils de son cousin, pour permettre la continuation du patronyme Beltrame Quattrocchi.

Elle est décédée à Rome le 16 juin 2012, à l’âge de 98 ans.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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