Le cardinal Parolin a commenté la parabole des dix vierges, faisant observer que l’huile des lampes mentionnées est celle « de l’amour et du service ».
« Amour et service ont été l’onguent dont Mgr Lebeaupin a rempli la lampe de sa vie, pour être prêt à la rencontre définitive avec le Seigneur », a-t-il expliqué.
Une vie « toute empreinte d’un service joyeux et généreux du Pape et de l’Église », a poursuivi le cardinal Parolin, avant de retracer l’itinéraire de Mgr Lebeaupin, lié à la ville de Rome et au service du Successeur de Pierre, accompli « avec zèle et une absolue fidélité ».
Entré en 1979 au service de la diplomatie du Saint-Siège, Mgr Lebeaupin a reçu l’ordination épiscopale des mains de Jean-Paul II en 1999, avant de devenir nonce apostolique en Équateur jusqu’en 2005 puis au Kenya, de 2005 à 2012.
A Bruxelles, il a été nonce apostolique auprès de l’Union européenne pendant huit ans, et il est devenu « un expert reconnu des institutions européennes ».
Pour Mgr Lebeaupin, continue la même source, la mission du nonce apostolique consistait à « contribuer à la communion des évêques avec le Successeur de Pierre et faire en sorte que la parole du Pape soit comprise et considérée par les puissants de ce monde. Une voix souveraine et libre pour le monde car elle est universelle par nature et par droit, étant ainsi reconnue par les peuples et les nations ».
En mars dernier, le pape François l’avait nommé consulteur de la Section pour les rapports avec les États de la Secrétairerie d’État.
Mgr Alain Paul Lebeaupin © Vatican Media
Il avait confié se sentir « chez lui dans la Ville éternelle et il se préparait déjà à vivre la dernière phase de sa vie avec un zèle et un enthousiasme nouveaux », a révélé le cardinal Parolin.
« Bien avant d’être diplomate, a-t-il fait remarquer, Mgr Lebeaupin était un pasteur, prêt à écouter tous ceux qui frappaient à sa porte et un père pour ceux qui lui étaient confiés » et il « nous a montré ce que signifie se dépenser sans réserve et avec amour au service de l’Église, notre mère ».
« Par sa mort, il nous a rappelé la nécessité d’être toujours prêts pour la rencontre avec le Seigneur, en vivant chaque instant dans le plein désir d’aimer et de servir celui qui s’est offert pour notre salut », a conclu le secrétaire d’Etat.
