Le pape François bénira les Pallia, destinés aux nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année, et il présidera la messe, le 29 juin 2021, en la solennité des saints Pierre et Paul, apôtres, patrons de l’Eglise de Rome.
Traditionnellement ces pallia tissés à Rome par les bénédictines sont placés auprès du tombeau de Pierre avant leur bénédiction.
La célébration aura lieu à 9h30, dans la basilique Saint-Pierre, à l’autel de la Confession, avec une participation limitée des personnes, étant donné les restrictions sanitaires.
Le pallium est cette étole de laine blanche, brodée de croix de soie noire, remise aux archevêques métropolitains et porté sur la chasuble en signe de communion avec le successeur de Pierre.
Le pape François « n’impose » plus les pallia pendant cette célébration romaine, mais il les bénit et ils sont « imposés » aux nouveaux archevêques dans leur Eglise locale par les nonces apostoliques, sauf exception.
Par exemple, le pape a « imposé » le pallium au patriarche Pierbattista Pizzaballa, ce 28 octobre 2020, dans la chapelle du Saint-Esprit de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican.
Le pallium rappelle la charge du pasteur de veiller sur le Peuple de Dieu : c’est ce que signifie la laine des agneaux et la soie noire qui termine l’étole et rappelle la patte des agneaux.
Benoît XVI a expliqué ainsi la symbolique du pallium lors de sa messe d’intronisation, le 24 avril 2005: « Le premier signe c’est le pallium, tissu en pure laine, qui est placé sur mes épaules. Ce signe très ancien, que les évêques de Rome portent depuis la fin du IVe siècle, peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et qui nous enlève notre liberté. Connaître ce que Dieu veut, connaître quel est le chemin de la vie – telle était la joie d’Israël, tel était son grand privilège. Telle est aussi notre joie: la volonté de Dieu ne nous aliène pas, elle nous purifie – parfois même de manière douloureuse – et nous conduit ainsi à nous-mêmes. De cette manière, nous ne le servons pas seulement lui-même, mais nous servons aussi le salut de tout le monde, de toute l’histoire. »
En effet, le récit le plus ancien de la remise du pallium par le pape à un évêque est le récit de la remise du pallium à saint Césaire d’Arles (470-542) par le pape Symmaque.