Jean-Paul II © L'Osservatore Romano

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40 ans après l’attentat contre Jean-Paul II, le pape François fait mémoire

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« Dans les mains de Dieu »

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Quarante ans après l’attentat subi par Jean-Paul II, place Saint-Pierre, le 13 mai 1981, le pape François a fait mémoire de cet événement où son prédécesseur survécut de justesse.

Au terme de l’audience générale qu’il présidait la veille dans la Cour Saint-Damase du Vatican, en saluant les Polonais, le pape a évoqué le lien entre la mémoire liturgique de Notre-Dame de Fatima, et l’attentat : Jean-Paul II « lui-même soulignait avec force qu’il devait la vie à Notre Dame de Fatima », a-t-il rappelé.

Et le pape de souhaiter : « Que cet événement nous rende conscients que notre vie et l’histoire du monde sont dans les mains de Dieu. »

« Au Coeur Immaculé de Marie, a-t-il invité, confions l’Eglise, nous-mêmes et le monde entier. Demandons dans la prière la paix, la fin de la pandémie, l’esprit de pénitence et notre conversion. »

Jean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat le 13 mai 1981, deux ans et demi après son élection comme pape : Place Saint-Pierre, il été atteint par 3 des balles tirées par le tueur à gages turc Ali Agça qui l’ont blessé au ventre, au coude droit et à l’index de la main gauche.

Les motifs de l’attentat sont à ce jour encore inconnus. Jean-Paul II lui-même pensait qu’un État de l’ancien bloc soviétique avait commandité le meurtre.

Le pape polonais a tout de suite pardonné à son agresseur, déclarant cinq jours après l’attentat, dans un message enregistré depuis son lit d’hôpital au Gemelli, lors de l’angélus du dimanche 17 mai 1981: « Je prie pour le frère qui m’a frappé et auquel j’ai sincèrement pardonné ». Il lui a rendu visite à la prison romaine de Rebibbia, le 27 décembre 1983.

Condamné à perpétuité en Italie, Ali Agça, âgé de 23 ans au moment de l’attentat, a été libéré au cours du Grand Jubilé, en juin 2000, à l’issue de la grâce signée par le président italien Carlo Azeglio Ciampi, avec l’avis favorable du Vatican, après avoir purgé une peine de 19 ans.

Jean-Paul II a toujours exprimé sa conviction que la Vierge Marie était intervenue pour sauver sa vie. En souvenir, il voulut qu’une mosaïque représentant Marie « Mère de l’Eglise » soit placée à un endroit bien visible. L’image de plus de 2,5 mètres a été installée, entre novembre et décembre 1981, sur une façade du Palais apostolique située à droite de la basilique Saint-Pierre. On y lit sa devise: « Totus Tuus ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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