Audience générale du 12 mai 2021, capture Vatican Media

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Catéchèse en français : « les pires ennemis de la prière »

Découragement, tristesse, déception

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« Les pires ennemis de la prière se trouvent en nous », souligne le pape François : « il s’agit du découragement, de la tristesse, de la déception, de notre orgueil et de l’allergie à la gratuité de la prière ».

Lors de l’audience générale de ce 12 mai 2021, depuis la Cour Saint-Damase du Vatican – où il rencontrait à nouveau la foule après des mois d’interruption – le pape a poursuivi ses catéchèses sur la prière, « un combat intérieur » : « Celui qui veut prier doit se rappeler que la foi n’est pas facile, et parfois elle avance dans une obscurité presque totale, sans points de référence », a-t-il averti.

Le pape a évoqué l’histoire d’un père argentin qui pria toute une nuit la Vierge de Lujan « luttant pour la santé de sa fille » qui allait mourir… et qui fut exaucé : « je l’ai vu moi-même, la prière fait des miracles », a-t-il affirmé.

Synthèse de la catéchèse en français

Chers frères et sœurs,

La prière chrétienne, comme toute la vie chrétienne, est un combat intérieur, parfois dur, qui peut durer tout au long de la vie. Prier n’est pas une chose facile. En effet, le silence, la prière, la concentration sont des exercices difficiles et quelquefois, la nature humaine se rebelle. C’est pourquoi celui qui veut prier doit se rappeler que la foi n’est pas facile et qu’elle avance parfois dans une obscurité presque totale, sans points de référence. Les pires ennemis de la prière se trouvent en nous. Pour le Catéchisme, il s’agit du découragement, de la tristesse, de la déception, de notre orgueil et de l’allergie à la gratuité de la prière.

Face à ces tentations, alors que tout semble vaciller, les maîtres spirituels ont montré l’importance de résister et de persévérer dans la prière.

Les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola nous enseignent, par exemple, à mettre de l’ordre dans notre vie et à chercher à faire le bien même quand cela devient difficile. Dans les moments d’épreuve, il est bon de se rappeler que nous ne sommes pas seuls. Jésus est toujours avec nous : même si, dans un moment d’aveuglement, nous ne parvenons pas à voir sa présence, nous y parviendrons à l’avenir. Ainsi, à la fin de notre vie, nous pourrons dire “Je pensais être seul, mais non, je ne l’étais pas : Jésus était avec moi”.

© Librairie éditrice du Vatican

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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