« Un devoir envers une terre martyrisée » : le pape François a qualifié ainsi le voyage qu’il a entrepris en Irak, ce 5 mars 2021, durant le vol qui l’emmenait à Bagdad.
Saluant comme de coutume les 74 journalistes de 15 pays présents dans l’Airbus A330 d’Alitalia, le pape les a remerciés de l’accompagner : « Merci d’être venus. Je suis content de reprendre les voyages, et c’est un voyage emblématique. »
« C’est aussi un devoir envers une terre martyrisée depuis tant d’années », a-t-il ajouté. Protégé d’un masque, le pape est passé dans les allées de l’appareil pour saluer un à un les journalistes, sans serrer les mains comme il le fait d’ordinaire. Il a exprimé sa volonté de « suivre les indications » sanitaires – tous les membres du vol papal ont d’ailleurs été vaccinés avant le voyage – mais de « ne pas rester loin » des représentants des médias.
Au terme de cette rencontre, le pape François a repris le micro pour rendre hommage à la doyenne des vaticanistes, Valentina Alazraki, absente de ce déplacement : « Cela m’a un peu attristé, a-t-il confié… parce qu’elle a accompagné les papes depuis 40 ou 50 ans… mais nous espérons l’avoir au prochain voyage. »
Pendant trois jours, le pape arpentera le pays en visitant six villes : Bagdad, Nadjaf, Ur, Erbil, Mossoul, Qaraqosh.
De notre envoyée spéciale dans l’avion papal