Enfant Jésus, Messe de l'Epiphanie, 6 janvier 2019 © Vatican Media

Enfant Jésus, Messe de l'Epiphanie, 6 janvier 2019 © Vatican Media

Epiphanie: « Imiter les Rois Mages en suivant l’étoile », par Mgr Follo

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La « nostalgie de la maison » et la « fidélité au signe »

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Mgr Francesco Follo exprime le souhait « qu’arrive à chacun de nous ce qui est arrivé aux Rois Mages, qui, dans une grotte, ont rencontré la vérité de l’amour et en sont devenus ses premiers missionnaires ».

Commentant les lectures de la fête de l’Epiphanie, dimanche prochain, 3 janvier 2021 (6 janvier à Rome), l’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris, évoque la « nostalgie de la maison » et la « fidélité au signe ».

Comme lecture patristique, il propose un sermon de saint Léon le Grand pour l’Epiphanie.

 

Imiter les Rois Mages en suivant l’étoile

qui fait rencontrer la Lumière : le Christ Jésus

 

Introduction: rechercher pour rencontrer

De nombreuses étoiles illuminaient le ciel à la naissance de Jésus. De nombreux hommes scrutaient ce ciel à la recherche de bons et justes chemins. Mais seuls quelques mages, parmi les nombreux qui habitaient en Orient, ont reconnu un « signe », une indication : l’indication d’un Mystère qui les invitait à travers une étoile.

Si nous perdons la capacité à lire la réalité dans laquelle nous sommes plongés en profondeur, et si nous nous contentons de la subir sans jamais tenter une interprétation radicale, nous ne partirons jamais à la rencontre du Christ. Il faut se libérer de cette préconception, de ce préjugé qui nous est imposé comme une évidence irréfutable : réduire toute réalité à son apparence mesurable, en refusant de voir ce que cela signifie.

Il y a le monde, il y a le rapport aux choses, nous sommes conscients qu’il faut travailler pour vivre, qu’il faut se marier et avoir des enfants. Mais cela exclut la capacité de notre raison à s’engager dans la recherche du sens, de ce que signifie essentiellement l’apparence.

Les Roi Mages n’étaient pas satisfaits de seulement vérifier l’existence d’une nouvelle étoile et finalement de mesurer son chemin. Ils ont vu que c’était le « signe d’un mystère ». L’agitation du cœur, l’insatisfaction, le désir et l’espoir animaient leurs cœurs. Peut-être, pour cette raison, ils ont pu voir le « surgissement » de l’étoile qui indiquait la naissance du Roi des Rois.

L’or et la richesse ne suffisaient pas à les rendre heureux.

L’encens de gloire ne les a pas satisfaits.

La myrrhe dénonçait le destin ultime commun à chaque homme.

Et ils sont partis, à la lumière de son étoile.

Les Rois Mages sont l’image de chacun de nous aujourd’hui, à bout de souffle, après les vacances de Noël passées et le travail à reprendre, l’école qui attend, les jours où on peut en faire un collier pour la quête du bonheur. Les Mages ont reçu une grâce unique. Leurs yeux pouvaient reconnaître l’étoile de l’enfant Roi. Parmi des millions, une. Combien d’étoiles brillent mais n’indiquent pas le vrai chemin vers le Christ. Combien d’étoiles sont devant nos yeux, pour marquer des horoscopes et des chemins illusoires ! Mais parmi tant d’autres, il en est une qui brille d’une manière différente. C’est la Parole. La lumière du Verbe qui se fait chair.

La seule étoile, la sienne, qui réalise ce qu’il annonce. L’œuvre de cette Parole, la lumière faite étoile, est un enfant : Un enfant Dieu, le dernier de cette terre, doux, impuissant, pauvre ;  un enfant, désir exaucé de nos cœurs aujourd’hui ;  un enfant à qui l’on doit tout faire, un enfant dans nos bras, et le frisson de la liberté, et de la Grâce qui nous ouvre les yeux sur le mystère qui nous sauve et nous donne la joie, la vraie joie qui ne finit jamais ; un enfant, qui comme tout les autres petits enfants apparaît insignifiant, petit, sans valeur particulière dans notre vie. C’est là que se cache la Vie qui ne meurt pas. C’est précisément dans ce que nous jetterions peut-être que se cache le visage de Dieu. C’est pourquoi nous aussi avons besoin de voir son étoile. Et nous pouvons la voir à travers l’Église qui nous prêche la Parole, qui nous donne les sacrements, qui nous accompagne sur le chemin de la foi. Une foi qui nous ouvre les yeux pour reconnaître en cet Enfant: le Sauveur de notre vie, le Roi capable de nous guider vers la vraie Vie. Comme les Mages, agenouillons-nous devant cet Enfant, Dieu humblement incarné, ouvrons nos cœurs et déposons nos vies devant lui, sans rien exclure, même nos péchés. Parce que tout de nous, devant Jésus, devient précieux et capable de l’honorer, parce que sa gloire est notre bonheur, notre liberté, le pardon de tout péché et une nouvelle vie pour le suivre.

 1) Trois questions et un conte pour comprendre l’Epiphanie :

Avec la fête de l’Epiphanie[1] les fêtes de Noël ont leur achèvement qui donne au mystère de l’Incarnation la nouvelle perspective d’universalité du salut, sa signification la plus consolante d’espoir infini.  En effet, à la question : « A qui Dieu veut-il faire connaître son Fils Incarné ? » La réponse qui nous est proposée aujourd’hui est : « A tous ». Mais alors, « pourquoi n’est-t-il pas reconnu par tous ? » Parce qu’il ne suffit pas de savoir ce l’Ecriture que dit sur le Messie pour croire en Jésus. C’est qui arriva aux prêtres interrogés par Hérode sur la naissance du Messie. Ils donnèrent la réponse juste mais n’allèrent pas à la grotte de Bethléem. Ils ne peuvent même pas le rencontrer qui Le sent comme ennemi potentiel, comme Hérode qui voulait savoir où Jésus était né pour l’éliminer.

Comme les pasteurs et les gens simples à Noël, seuls les Rois Mages – et aujourd’hui ceux qui ont la même attitude – trouvent Jésus qui se manifeste comme l’objectif de leur voyage (Epiphanie signifie manifestation). Mettons-nous en route nous aussi, il ne nous arrivera pas de ne pas le rencontrer et de ne pas l’accueillir, tandis que des étrangers viendront de loin pour nous demander où le Roi est né.

Qu’avaient-ils en commun les Pasteurs et les Rois Mages ? Le désir du salut, reconnu dans un Enfant à qui les premiers donnèrent du lait et de la laine et les seconds de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais surtout ils donnèrent soi-même, en s’agenouillant et en adorant.

Aujourd’hui nous sommes appelés à avoir la même attitude de chercheurs de l’Infini et d’adorateurs de la Vérité qui se manifeste dans cet amour d’Enfant. Dieu ne se manifeste pas comme un enfant, Lui est cet Enfant, qui manifeste le cœur du Père, qui nous le donne pour qu’il devienne nourriture pour notre chemin, médicament pour nos faiblesses, ami de notre conversation.

Cet enfant grandira, sera un jeune homme, adulte, sera Maître et opérateur de miracles, sera moqué, refusé, abandonné, enterré, ressuscitera parmi les morts, à nouveau et éternellement vivant : en tout cela, Lui est « épiphanie » dans laquelle Dieu se manifeste. C’est ce Dieu, que nous, comme les Rois Mages, adorons.

Mais chaque être humain est, dans un certain sens, Epiphanie de Dieu. Dieu a décidé de se révéler en se « cachant » dans chaque homme. Cet écrivain anonyme nous le rappelle et nous invite à chercher et trouver des restes du visage de Dieu dans le visage des frères :

« Il était une fois un moine appelé Epiphane. Un jour il découvrit un don qu’il ne pensait pas posséder : il savait peindre de belles icones. Il voulait absolument peindre le visage de Jésus. Mais où trouver un modèle qui exprime, à la fois, la souffrance et la joie, la mort et la résurrection, la divinité et l’humanité.

Epiphane se mit alors en voyage. Il parcourut la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, examinant chaque visage. Rien : le visage qui pouvait représenter le Christ n’existait pas. Fatigué, il s’endormit en répétant les paroles du psaume : « Je cherche ton visage, Seigneur, montre-moi ton visage ! ». Il fit un rêve. Un Ange lui apparut, il le ramena auprès des personnes rencontrées et pour chaque personne il lui indiqua un détail qui rendait ce visage semblable à celui de Jésus : la joie d’un amoureux, l’innocence d’un enfant, la force d’un paysan, la souffrance d’un malade, la peur d’un condamné, la tendresse d’une mère, la consternation d’un orphelin, l’espoir d’un jeune, la joie d’un clown, la miséricorde d’un confesseur, le mystère du visage bandé d’un lépreux…… Et alors, Epiphane comprit et retourna dans son couvent. Il se mit au travail et l’icône fut prête en peu de temps et la présenta à son abbé. Celui-ci fut surpris : elle était merveilleuse. Il voulut savoir qui était le modèle dont il s’était servi parce qu’il désirait la montrer aux autres artistes du monastère. Le moine ne répondit « personne, père, ne m’a servi de modèle, parce que personne n’est comme le Christ mais le Christ est semblable à tous. Tu ne trouves pas le Christ dans le visage d’un seul homme, mais tu trouves des fragments du visage du Christ en chaque homme. »

2) Un chemin cohérent à l’idéal.

Les Rois Mages sont un modèle pour nous non seulement parce qu’ils furent des chercheurs de l’Infini, mais parce qu’ils l’ont trouvé en sachant le reconnaître dans en enfant ou, mieux exprimé, dans cet Enfant. Ils ont été très grands dans leur fidélité au fragile signe d’une étoile, sans se faire conditionner par la nostalgie des palais qu’ils avaient quittés (cf T.S. Eliot). Ils surent continuer la recherche de l’Exceptionnel, de l’Extraordinaire sur les chemins du quotidien.

Ces trois marcheurs ne se sont pas contentés des richesses et de leur sagesse. Ils ne voulaient pas seulement savoir beaucoup de choses, mais ils voulaient savoir l’essentiel. Ils ont senti le cœur vibrer et se sont déplacés, en accrochant à une étoile au grognement de leurs animaux élevés dans les étables d’Orient. « Où se trouve le Roi des Juifs qui est né ? » Ils choisirent le risque de l’inconnu à la sécurité des calculs, avec cette angoisse d’aller trouver un enfant : « la recherche de la Vérité était, pour les Rois Mages, plus importante que la dérision du monde en apparence intelligent » (Benoît XVI).

Dans leurs humbles pas, l’écho de mille voix résonne, de voix qui chantaient et disaient que tout ceci était pure folie. Le risque de la folie ou la sécurité de l’ignorance : les Rois Mages préfèrent le fragile chemin du ciel à la carte habituelle tracée par les hommes. Ils se sont servis de leur intelligence et de leur sagesse d’une façon qui pouvait apparaître humainement absurde et peu scientifique et se sont dirigés vers Bethléem. Ils ont échangé la sécurité de leurs habitudes contre le risque d’un voyage périlleux qui devint un pèlerinage.

En effet, le pèlerin n’a pas comme but un lieu touristique, mais un lieu sacré : un Temple où se trouve Dieu. Paul Claudel l’a bien compris « les choses ne sont plus le mobilier de notre prison mais celles de notre temple », où l’Enfant Jésus rendit sacré même la paille. La grotte, la paille devenue un lit, les habits nécessaires et essentiels pour le voyage en Judée devient sacrés, se transfigurent autour du noyau essentiel du mystère de l’Incarnation dans une naissance.

L’Epiphanie n’est pas seulement la manifestation de Jésus Christ, Fils de Dieu incarné et Rédempteur de toute l’humanité mais est aussi la solennité de l’adoration et de la donation.

Le texte de l’Evangile d’aujourd’hui nous rappelle l’arrivée des Rois Mages à la grotte de Bethléem et les trois actions importantes de ces rois devant le Roi des juifs : prostration, adoration et donation.

Prostration : c’est l’attitude d’humble révérence vers une autorité morale et spirituelle. Jésus est reconnu, par les sages de son temps, l’autorité morale et religieuse à laquelle se confronter.

Adoration : c’est l’autre action que font les Rois Mages devant Jésus. Ils adorent la divinité. Les païens adoraient les idoles. Dans un moment dramatique les Juifs se construirent un veau en or et l’adorèrent pendant que Moïse était sur le Mont Sinaï avec Dieu. L’homme se construit toujours de fausses idoles et les a proposées comme une solution possible de ses propres problèmes existentiels. Aujourd’hui encore, les idoles fascinent, celles du succès, du bien-être, de la carrière, du pouvoir économique, militaire, politique et religieux et tant d’autres qui mettent l’homme dans la condition d’offenser et de détruire d’autres hommes pour arriver à leurs buts. Au contraire, les Rois Mages adorent le Dieu vivant qui dans cet enfant, pauvre, humble, reposant dans cette crèche attire à juste raison toute leur attention et leur prière.

Donation : lorsqu’il y a la bonté dans le cœur et l’ouverture à l’autre presqu’instinctivement se déclenche l’action de donner quelque chose de soi à celui qui se trouve en face. Ici les Rois Mages se trouvent en face du Roi des juifs et leur offrent trois dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe, pour faire ressortir sa royauté, sa mission, sa mort et sa résurrection. A travers ces dons se trouve une signification spécifique qui peut être attribuée à l’Enfant Jésus, ce Fils de Dieu et Rédempteur de l’humanité. De plus, comme je l’ai mentionné ci-dessus, ils donnent eux-mêmes.

            Voilà la fête de l’Epiphanie qui ouvre indirectement sur une autre et plus importante fête liturgique de l’Eglise catholique : la Pâques de Jésus qui a donné soi-même, complètement. Nous serons sages comme les Mages si, en prenant Jésus comme Chemin, nous prenons le chemin de la foi, le chemin de la conversion, le chemin de l’amour.

Un exemple spécial de ce chemin d’amour est donné par les vierges consacrées dans le monde. Toute leur vie appartient au Seigneur. Par la consécration, elles se sont mises à la disposition de Dieu sans aucune réserve, de façon à ce que toute leur vie exprime prostration, adoration er donation pure et pleine à Dieu. La vie d’une personne consacrée dans le monde témoigne que l’on peut vivre du Christ à chaque instant et vivre dans l’espoir qui vient de la grotte de Bethléem. A ce propos, ce qui est affirmé dans l’Exhortation post-synodale Vita consecrata est éclairant. « Celui qui veille pour attendre l’accomplissement des promesses du Christ est en mesure de communiquer l’espérance à ses frères et sœurs, souvent découragés et pessimistes face à l’avenir. Son espérance se fonde sur la promesse de Dieu que contient la Parole révélée : l’histoire des hommes avance vers « le ciel nouveau et la terre nouvelle » (Ap 21, 1). » (Vita consecrata, n. 27)

 

Lecture patristique

SAINT LÉON LE GRAND

SERMON 3 POUR L’ÉPIPHANIE

1-3. 5; PL 54, 240-244

Dans tout l’univers, le Seigneur a fait connaître son salut.

La miséricordieuse providence de Dieu a voulu, sur la fin des temps, venir au secours du monde en détresse. Elle décida que le salut de toutes les nations se ferait dans le Christ. ~

C’est à propos de ces nations que le saint patriarche Abraham, autrefois, reçut la promesse d’une descendance innombrable, engendrée non par la chair, mais par la foi ; aussi est-elle comparée à la multitude des étoiles, car on doit attendre du père de toutes les nations une postérité non pas terrestre, mais céleste. ~

Que l’universalité des nations entre donc dans la famille des patriarches ; que les fils de la promesse reçoivent la bénédiction en appartenant à la race d’Abraham, ce qui les fait renoncer à leur filiation charnelle. En la personne des trois mages, que tous les peuples adorent le Créateur de l’univers ; et que Dieu ne soit plus connu seulement en Judée, mais sur la terre entière afin que partout, comme en Israël, son nom soit grand. ~

Mes bien-aimés, instruits par les mystères de la grâce divine, célébrons dans la joie de l’Esprit le jour de nos débuts et le premier appel des nations. Rendons grâce au Dieu de miséricorde qui, selon saint Paul, nous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint ; qui nous a arrachés au pouvoir des ténèbres, et nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé. Ainsi que l’annonça le prophète Isaïe : Le peuple des nations, qui vivait dans les ténèbres, a vu se lever une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Le même prophète a dit à ce sujet : Les nations qui ne te connaissaient pas t’invoqueront ; et les peuples qui t’ignoraient accourront vers toi. Ce jour-là, Abraham l’a vu, et il s’est réjoui lorsqu’il découvrit que les fils de sa foi seraient bénis dans sa descendance, c’est-à-dire dans le Christ ; lorsqu’il aperçut dans la foi qu’il serait le père de toutes les nations ; il rendait gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.

Ce jour-là, David le chantait dans les psaumes : Toutes les nations, toutes celles que tu as faites, viendront t’adorer, Seigneur, et rendre gloire à ton nom. Et encore : Le Seigneur a fait connaître son salut, aux yeux des païens révélé sa justice.

Nous savons bien que tout cela s’est réalisé quand une étoile guida les trois mages, appelés de leur lointain pays, pour leur faire connaître et adorer le Roi du ciel et de la terre. Cette étoile nous invite toujours à suivre cet exemple d’obéissance et à nous soumettre, autant que nous le pouvons, à cette grâce qui attire tous les hommes vers le Christ. ~

Dans cette recherche, mes bien-aimés, vous devez tous vous entraider afin de parvenir au royaume de Dieu par la foi droite et les bonnes actions, et d’y resplendir comme des fils de lumière ; par Jésus Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

NOTE

[1] Epiphanie est la parole grecque qui signifie “manifestation”.

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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