Le p. Antonio V. González Suárez @ Congrégation pour les causes des saints

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Espagne: l’héroïsme du p. Antonio V. González Suárez

Famine et épidémie de choléra

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Le pape François a autorisé la publication de 8 décrets lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, hier, lundi 21 décembre 2020, dont le décret sur le martyre du juge italien, victime de la mafia en 1990, Rosario Livatino, et 7 décrets sur les « vertus héroïques » de sept baptisés d’Espagne, d’Italie et de République tchèque.

Les deux Espagnols sont:

Vasco de Quiroga, évêque de Michoacán, né vers 1470 à Madrigal de las Altas Torres et mort au Mexique à Pátzcuaro, le 14 mars 1565 ;

– Antonio Vincenzo González Suárez, prêtre diocésain, né le 5 avril 1817 à Agüimes et mort à Las Palmas, en Espagne, le 22 juin 1851.

Originaire des Îles Canaries, le prêtre diocésain Antonio Vincenzo González Suárez est un homme infatigable et de grande stature intellectuelle qui accomplit de multiples tâches dans un esprit constant de service, au cœur du dix-neuvième siècle. Curé de Santo Domingo de Guzmán à Las Palmas de G.C., procurateur du diocèse des Canaries, secrétaire, vice-recteur et professeur de théologie fondamentale au séminaire diocésain, on se souvient surtout de son attention envers ses paroissiens, de sa générosité envers les plus démunis et envers ceux qui s’adressaient à lui pour recevoir de l’aide.

Grand orateur, modèle de charité et d’obéissance. Il se distingue dans son sacerdoce par son amour pour les pauvres et les malades, se détachant du nécessaire pour servir son prochain. En bon berger, il trouvait sa force dans son amour particulier pour l’Eucharistie et dans sa dévotion filiale à Marie, professant une vénération spéciale pour la Vierge du Rosaire et la Vierge des douleurs dans le quartier Vegueta de la capitale.

Sa vie et sa mort sont liées à deux tragiques événements de l’histoire de son pays : une terrible famine et l’épidémie de choléra qui a suivi, qui le virent aux avant-postes pour secourir les pauvres et les malades, jusqu’à ce qu’il tombe malade lui-aussi, mourant à l’âge de 34 ans.

 

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Hélène Ginabat

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