Une messe « pour le bonheur et la prospérité de la France » sera présidée lundi prochain, 14 décembre 2020, à 17h, en la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran par le cardinal Angelo De Donatis , vicaire du pape François pour le diocèse de Rome et archiprêtre de la basilique papale.
Les membres de la communauté française de Rome participeront à cette célébration, ainsi que des représentants du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, et des représentants de l’ambassade de France en Italie.
« La réglementation du protocole édictée par les autorités italiennes à titre de prévention contre la Covid 19 sera respectée scrupuleusement », indiquent l’ambassade de France près le Saint-Siège.
L’origine de cette messe remonte à Henri IV, dont c’était l’anniversaire le 13 décembre et elle n’a jamais cessé d’être célébrée au cours des siècles, rassemblant, avec le chapitre de la basilique, la communauté française de Rome.
La messe annuelle est célébrée autour de la fête de sainte Lucie remonte en effet au roi Henri IV, né sous la protection de la sainte, le 13 décembre 1553, à Pau.
Le roi avait voulu marquer la reprise du dialogue entre la France et la papauté en faisant don au chapitre des chanoines du Latran de l’abbaye de Clairac. En remerciement, le roi a reçu le titre de « chanoine honoraire du chapitre du Latran », et après lui les chefs de l’Etat français. Et l’on prie donc pour la France à Rome quand revient l’anniversaire du roi Henri IV.
Une autre messe pour la France est célébrée chaque année à Saint-Pierre, en la chapelle de sainte Pétronille, vierge et martyre, qui y repose: elle est la patronne secondaire de la France et comme elles est considérée comme la fille, en tous cas spirituelle, de saint Pierre, la France, par analogie, a reçu le titre de « fille aînée » de l’Eglise.
Sainte Lucie est évoquée ainsi par le martyrologe romain: « A Syracuse en Sicile, mémoire de sainte Lucie, vierge et martyre, vers 300. Tant qu’elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l’Époux et, conduite à la mort pour le Christ, elle mérita d’entrer avec lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n’a pas de fin. »