« Cinq ans après Laudato si’, des investissements éthiques pour un monde durable » tel est le thème de la conférence organisée par le directeur divisionnaire de la Südtirol Bank, Alfonso Meomartini, en collaboration avec les médias du Vatican le 13 octobre 2020, dans les locaux de Radio Vatican, indique un communiqué du Dicastère pour la communication.
Des prélats et des représentants du monde financier se réuniront pour s’interroger sur le message des encycliques Laudato si’ et Fratelli tutti. Parmi les intervenants : le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, le p. Augusto Zampini, secrétaire adjoint du Dicastère pour le développement humain intégral, les responsables d’AISM Luxembourg, Natixis, Pramerica, J. Lamarck.
Laudato si’, explique Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication, souligne que « la soumission de la politique à la technologie et à la finance se manifeste dans l’échec des sommets mondiaux sur l’environnement ». « Il y a trop d’intérêts particuliers et très facilement l’intérêt économique en vient à l’emporter sur le bien commun », ajoute-t-il.
Il est « important de lire l’encyclique, poursuit le directeur, pour se rendre compte à quel point on a peu appris de la crise financière mondiale de 2007-2008, qui aurait pu être l’occasion de développer une nouvelle économie plus attentive aux principes éthiques ».
Dans sa nouvelle encyclique sociale, Fratelli tutti, explique le directeur éditorial, le pape François rappelle « comment la fragilité des systèmes mondiaux face à la pandémie a mis en évidence que tout ne se résout pas avec la liberté du marché et qu’en plus de réhabiliter une politique qui n’est pas soumise aux diktats de la finance, il faut remettre la dignité humaine au centre ».
Le directeur de division de Südtirol Bank, Alfonso Meomartini, explique qu’aujourd’hui « il y a une mentalité qui change, surtout chez les jeunes qui attendent de nous des réponses et des engagements concrets ». « Il est important d’en discuter au Vatican, ajoute-t-il, de faire le point sur le chemin parcouru par nous, opérateurs financiers, et aussi de recevoir l’apport de ceux qui savent regarder plus loin que nous. »