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ONU : le Saint-Siège exhorte à accorder «une attention particulière» aux autochtones

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Déclaration de Mgr Ivan Jurkovič

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Le Saint-Siège « exhorte à accorder » « une attention particulière aux communautés autochtones et à leurs traditions culturelles » : les autochtones « ne sont pas simplement une minorité parmi d’autres ». « Ils sont les principaux partenaires du dialogue et devraient être inclus dans tous les processus de prise de décision au niveau politique, en particulier ceux qui les concernent directement. »

C’est ce qu’a déclaré Mgr Ivan Jurkovič, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, au panel 3 de la 45e session du Conseil des droits de l’homme sur les droits des peuples autochtones, le 24 septembre 2020.

Mgr Jurkovič a affirmé que « les efforts pour inclure leurs voix et leurs préoccupations ont été particulièrement insuffisants pendant la pandémie de la COVID, où les communautés autochtones ont souvent été ignorées et même oubliées ».

En mettant l’accent sur « l’impact grave et disproportionné de la pandémie de la COVID sur les communautés autochtones », l’observateur permanent a souligné que « le Saint-Siège exprime sa solidarité et sa proximité avec elles, si souvent marginalisées et pourtant profondément conscientes de leur identité unique et de leur contribution à la société ».

Les peuples autochtones représentent 6% de la population mondiale et connaissent « des taux de pauvreté les plus élevés, ce qui les rend beaucoup plus vulnérables aux défis actuels auxquels nous sommes confrontés », a expliqué Mgr Jurkovič. La majorité des autochtones, en particulier les femmes, « travaillent dans l’économie informelle qui, pendant la pandémie, a été particulièrement touchée ».

L’observateur permanent a également rappelé que « dans de nombreuses régions du monde, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des peuples autochtones continuent d’être violés », notamment en raison d’un « accès insuffisant à la justice et à l’éducation », des guerres ou des catastrophes naturelles, des « arrestations arbitraires de dirigeants autochtones, ainsi que la violation de leurs droits culturels et en particulier de leur droit à l’autodétermination sur leurs terres et territoires ».

Mgr Jurkovič a évoqué un appel du pape François fait l’année dernière dans le document de clôture du Synode sur la région panamazonienne : le pape « a appelé la communauté internationale à rétablir la justice pour les peuples autochtones et à les protéger de l’expropriation des terres et de l’exploitation économique grâce à des législations nationales et internationales plus fortes ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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