Fin de vie © Twitter @PontAcadLife

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La Doctrine de la foi précise la juste pratique de la sédation

« Dans la plus grande paix possible et dans les meilleures conditions intérieures »

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Dans sa lettre « Samaritanus bonus » publiée ce 22 septembre 2020, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) évoque la juste pratique de la sédation dans les thérapies anti-douleur.

« Un sens religieux profond peut permettre au patient de vivre la douleur comme une offrande spéciale à Dieu, dans l’optique de la Rédemption », souligne le dicastère, « cependant l’Eglise affirme le caractère licite de la sédation comme faisant partie du soin » afin que la mort « survienne dans la plus grande paix possible et dans les meilleures conditions intérieures ».

L’usage d’analgésiques fait « partie du soin du patient, mais toute administration causant directement ou intentionnellement la mort est une pratique euthanasique et est inacceptable », affirme-t-il également. La sédation doit donc exclure « l’intention de tuer », même si sa pratique peut avoir un « conditionnement » sur la mort, qui est de toute façon « inévitable ».

En outre, les médicaments analgésiques prescrits à l’approche de la mort, provoquant une « sédation palliative profonde en phase terminale », doivent toujours être administrés « dans la mesure du possible, avec le consentement éclairé du patient », peut-il lire dans le texte.

Du point de vue pastoral, le Saint-Siège invite à « soigner la préparation spirituelle du malade pour qu’il arrive consciemment à la mort comme à sa rencontre avec Dieu ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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