L’engagement du Conseil canadien des Églises (Canadian Council of Churches) en faveur de la paix et la dénonciation de toutes les formes de violence étaient au centre de l’année du 75e anniversaire de la fondation du Conseil, indique L’Osservatore Romano en italien du 21 juillet 2020.
Le 9 juillet dernier, la commission Justice et Paix du Conseil canadien des Églises a envoyé une lettre au ministre des Affaires étrangères du Canada, François-Philippe Champagne, pour exhorter, encore une fois, le gouvernement à signer le traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires.
« Nous considérons en effet que la paix est au cœur de la mission et de l’identité de toutes les Églises membres du Conseil canadien des Églises, lit-on dans cette lettre. Or pour construire la paix, il faut abolir la guerre et transformer le conflit, ce qui suppose l’élimination des armes de destruction massive. »
Présentant, il y a quelques jours, un bilan de l’année jubilaire d’initiatives œcuméniques, le révérend presbytérien Stephen Kendall, président du Conseil canadien des Églises, a affirmé que « travailler ensemble pendant 75 ans donne une joie infinie ».
Comme il a aussi souligné, la célébration du 75e anniversaire de la fondation a été l’occasion pour les 25 membres du Conseil canadien des Églises, qui comprend également la Conférence des évêques catholiques du Canada, d’interroger sur la façon dont le Conseil peut aider à soutenir le chemin œcuménique. Il s’agit essentiellement d’offrir « une réflexion forte et théologique et une action commune » pour renouveler la joie de répondre, tous ensemble, à l’appel du Christ à l’unité.
Le président du Conseil canadien des Églises a évoqué le document Espérance, gratitude et solidarité qui est né de l’expérience partagée de plus de 80 chefs religieux au Canada qui se sont interrogés sur la signification du covid-19 pour le présent, mais surtout pour l’avenir.
Le travail du Groupe chrétien pour les relations interreligieuses du Conseil canadien des Églises a contribué à la rédaction de ce document, qui a favorisé la création, la collecte et le partage de modèles de participation interreligieuse, ainsi que la promotion de la naissance de groupes locaux du dialogue islamo-chrétien.