« Laudato si’ renouvelle l’Église », affirme le cofondateur et directeur exécutif du Mouvement catholique mondial pour le climat (GCCM), Tomás Insua : « il est absolument étonnant de voir comment l’Église est dynamisée et revitalisée par cette encyclique ».
Tomás Insua est intervenu en anglais à la conférence de presse présentant un nouveau document sur « l’écologie intégrale » intitulé « En chemin pour le soin de la maison commune. Cinq ans après Laudato si’ » et publié en italien le 18 juin 2020 par le Saint-Siège.
Le document « rassemble tant de grandes histoires de tous les coins du globe, de tous les secteurs de l’Église », note le directeur : « quelques-unes de ces histoires » proviennent de GCCM, « qui est un jeune mouvement fondé en 2015 à la veille de la sortie de l’encyclique ». « Un fruit direct de Laudato si ’, affirme-t-il, même si nous ne connaissions pas son nom à l’époque. »
Tomás Insua évoque l’histoire de la création du mouvement : « Commençant comme un petit réseau en ligne d’organisations et de dirigeants catholiques de tous les continents, fondé lors de la visite du pape aux Philippines, il est devenu un mouvement mondial qui rassemble un groupe diversifié de plus de 700 organisations catholiques (ordres religieux, mouvements laïcs, groupes des jeunes, agences Caritas, bureaux diocésains, etc.) et des milliers d’animateurs de Laudato si’ qui dirigent des paroisses, des écoles et d’autres communautés. »
Le directeur note « la participation très active des laïcs en général, et des jeunes en particulier, pour aider l’Église à vivre le message de Laudato si’ ». Selon lui, le nouveau document « parle du potentiel de cette encyclique pour revitaliser l’Église et stimuler la nouvelle évangélisation ». Et ce n’est que le début du travail, dit-il : « Nous ne voyons que la pointe de l’iceberg. Cette nouvelle publication rassemble certains des fruits merveilleux des cinq premières années de Laudato si ’, mais je suis sûr que les fruits des cinq années suivantes seront encore plus impressionnants. »
L’encyclique, rappelle Tomás Insua, n’est « pas une belle réflexion à mettre sur une étagère, mais plutôt un appel à ‘prendre soin’ de notre maison commune ».