Chambres de Raphaël, Vatican @ wikimedia commons / 0ro1

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Cinq cents ans après la mort de Raphaël : «Un artiste de la paix et du dialogue»

Un art «plus proche du monde contemporain que nous ne le pensons» 

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« Raphaël est un artiste de la paix et du dialogue : ces valeurs sont plus que jamais d’actualité dans un moment historique où la solidarité est un besoin essentiel », affirme – cinq cents ans après la mort du peintre italien, le 6 avril 1520 – Marzia Faietti, la commissaire de la grande exposition qui est consacrée à l’artiste aux Écuries du Quirinal de Rome.

Le tombeau de Raphaël se trouve à Rome, en l’église du Panthéon, mais certains ossements, demandés par Ingres au pape au lors de l’ouverture de cette tombe reposent en France, à Montauban.

Malgré la fermeture temporaire de l’exposition en raison de l’épidémie de Covid-19, des visites virtuelles permettent aux visiteurs d’apprécier les plus de cent œuvres de Raphaël, rassemblées pour la première fois dans le cadre de l’exposition, indique Vatican News de ce lundi 6 avril 2020.

Ces chefs-d’œuvre visibles sur internet, explique Marzia Faietti, « accompagnent notre séjour forcé à la maison ». L’art de Raphaël est en fait « plus proche du monde contemporain que nous ne le pensons », ajoute-t-elle.

En visitant – virtuellement – l’exposition de Raphaël, les visiteurs sont invités à contempler, entre autres, le portrait de Baldassarre Castiglione (1478-1529), diplomate italien de la Renaissance : « C’est un spectacle émouvant, raconte Marzia Faietti. Baldassarre était humaniste, diplomate, mais il était avant tout un ami de Raphaël. Il a partagé avec lui des idées et des visions de la vie. Cette œuvre, ajoute Faietti, transmet la beauté de la valeur de l’amitié. »

Parmi les autres tableaux : le portrait du pape Léon X entre les cardinaux Giulio de’ Medici et Luigi de’ Rossi de la Galerie des Offices, un musée qui a contribué de manière décisive à la réalisation de l’exposition avec 50 prêts; L’Extase de Sainte Cécile, aujourd’hui conservée à la Pinacothèque Nationale de Bologne; la Madone d’Alba venue de Washington et « la très affectueuse Madone Tempi » arrivée de la Pinacothèque de Munich.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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