Le cardinal Comastri préside l’angélus de midi, le chapelet, les litanies de la Vierge chaque jour à Saint-Pierre – sauf dimanche – pour demander la libération de la pandémie de coronavirus. La prière est transmise en direct par Vatican YouTube.
Une prière mariale en l’anniversaire d’un pontificat marial: dès le lendemain de son élection, le 14 mars 2013, le pape François s’est rendu à Sainte-Marie-Majeure pour confier son pontificat à Marie «salut du Peuple Romain». Il consacrera son pontificat aussi à Notre Dame d’Aparecida (Brésil) et ne manquera pas de visiter les sanctuaire de la Vierge Marie lors de ses voyages internationaux.
Cette prière « pour invoquer l’intercession de Marie en ce temps si difficile », continuera pendant une semaine, accompagnée d’une invocation de saint Michel Archange.
C’est une initiative du cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la Basilique Saint-Pierre et vicaire général du pape pour la Cité du Vatican: « Dans les moments de danger, spontanément, les enfants s’adressent à leur maman. Dans cette circonstance particulière que nous sommes en train de vivre, nous nous adressons à Marie, la Mère que Jésus, sur la Croix, nous a donnée», a fait observer le cardinal Comastri, ce vendredi 13 mars 2020.
Il a souligné combien Marie est un «don de Dieu»: «Lorsqu’il était sur la Croix, c’est-à-dire au moment de la plus grande manifestation de son amour pour nous, Jésus nous a fait le don ultime et précieux, le cadeau ultime : il nous a donné sa maman. En effet, indiquant du regard l’apôtre Jean, qui représentait l’humanité entière, Jésus dit à Marie : « Femme, voici ton fils », c’est-à-dire « sois sa maman ».
Le cardinal Comastri a rappelé que « le premier devoir de la maman est de protéger ses enfants à l’heure du danger ».
La prière s’achève chaque jour par l’invocation à Marie « afin qu’elle nous libère du fléau de l’épidémie » :
« Ô Marie, par ton oui humble et libre
tu es devenue le premier berceau de Dieu,
le premier tabernacle du Très-Haut,
le commencement du dernier chapitre de l’histoire.
Tu as vu les apôtres heureux autour de Jésus.
Puis tu les as vus tristes à l’heure de la Passion
et tu as recueilli dans le creux de ta main
leurs larmes de peur et de désarroi.
Marie, Mère de l’Église,
tu n’as pas eu peur quand est arrivée la Croix.
et tu as éprouvé de nouveau l’émotion de Bethléem
quand, de la Croix, Jésus t’a appelée Mère
ouvrant de nouveaux horizons à ta maternité.
Tu as senti le frémissement de la Pentecôte
et tu as vu les apôtres sortir du Cénacle,
poussés par une vague d’enthousiasme
qui arrive, inaltérée, jusqu’à nous.
Marie, Mère de l’Église,
serre-nous contre toi
et donne-nous le battement du Coeur de ton Fils Jésus.
Amen ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
