Card. Ravasi, Parvis des étudiants, courtoisie de cortiledeigentili.com

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Assise : le "Parvis de François", une anticipation du Synode sur l’Amazonie

Le cardinal Ravasi présente la cinquième édition

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Le « Parvis de François » « se veut être une anticipation du Synode » sur l’Amazonie, déclare le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture et du « Parvis des gentils ». « Nous aurons ici la possibilité de parler des thèmes du Synode selon la double dimension de la nature, de la maison commune et des personnes qui y vivent et en souffrent. Ce sera une sorte de synthèse thématique initiale exprimée à travers le symbolisme. »
Le cardinal a présenté la cinquième édition du « Parvis de François » sur le thème « Rencontre : communautés, peuples, nations », qui se déroule à Assise jusqu’au 22 septembre 2019, dans une interview à Vatican News. Environ soixante-dix orateurs discuteront des questions économiques et environnementales, de la religion et de l’information. La clôture verra une projection exclusive, sur la façade de la basilique supérieure, d’images du nouveau projet photographique de Sebastiao Salgado sur l’Amazonie.
« Dans le travail de Salgado, explique le cardinal Ravasi, il y a la composante artistique et celle du témoignage ecclésial que le pape François introduit continuellement devant nos yeux vers les personnes humiliées et offensées par l’histoire. » « L’écologie intégrale du pape François, poursuit-il, doit être représentée visuellement devant tout le monde, même devant ceux qui n’ont pas lu Laudato Si’, même devant ceux qui ont du mal à lire les essais sur ce problème. »
« Nous avons utilisé à plusieurs reprises, pour désigner l’Amazonie, le mot ‘poumon’ du monde… C’est une image anthropologique significative », affirme le cardinal : « Nous parlons d’un corps vivant, ce n’est pas seulement de la matière. C’est le corps vivant de notre planète, il faut donc y penser, sans être considérés comme des panthéistes. Il ne s’agit pas uniquement de pierres et d’intérêts économiques. C’est un être vivant. »
Le cardinal se dit aussi favorable aux initiatives de la jeune écologiste suédoise Greta Thunberg et cela « pour deux raisons » : « Greta représente sans aucun doute les demandes des nouvelles générations ; et Greta n’a pas caché qu’elle souffrait de la maladie d’Asperger. » Voir que « même une personne ayant des limitations est capable de s’élever au plus haut niveau d’intérêt international est quelque chose d’extraordinaire », note le cardinal Ravasi.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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