Mgr Bernardito Auza, 13/12/2017, capture CTV

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Moyen-Orient : le Saint-Siège appelle à la cohérence afin de résoudre les conflits

Mgr Auza exprime la préoccupation du pape pour la Syrie

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Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies à New York, plaide pour la cohérence afin de résoudre les conflits au Moyen-Orient. Dans un discours rapporté par Vatican News ce 24 juillet 2019, il a souhaité la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens, et la fin du conflit au Yémen.
Intervenant au débat ouvert du Conseil de sécurité sur le thème “Moyen-Orient, y compris la question palestinienne”, il s’est inquiété de « la dangereuse escalade de violence » à Gaza et en Cisjordanie. Et le représentant du Saint-Siège de plaider une nouvelle fois pour « la solution des deux Etats au sein de frontières reconnues au niveau international », souhaitant que les parties reviennent à « la table des négociations ».
S’arrêtant sur la situation de la Syrie, Mgr Auza a mis en garde contre le risque « élevé d’une crise humanitaire pire encore » : « Nous ne pouvons pas rester sourds aux cris de celui qui n’a pas de nourriture, de soins médicaux et d’instruction, ou à ceux des orphelins, des veuves et des blessés ». Il a aussi exprimé la « profonde préoccupation » du pape François pour le pays, comme ce dernier en a fait part dans sa récente lettre au président Bachar Al-Assad.
L’observateur permanent a parlé également du Yémen, où 20 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire à cause du conflit qui dure depuis 2014. Il a notamment salué la résolution adoptée par l’ONU le 15 juillet, pour le cessez-le-feu et l’accès aux aides humanitaires.
Quant à l’Irak, Mgr Auza y a vu « une certaine espérance vers la voie de la réconciliation et de la reconstruction » après les crimes indicibles de daesh. Il a souhaité que la communauté internationale continue à chercher des solutions pacifiques aux crises actuelles dans la région du Golfe.
Sur tous ces conflits, Mgr Auza a appelé à la cohérence: comment peut-on, a-t-il fait remarquer, « lancer des appels éloquents pour la paix au Moyen-Orient et même s’engager dans des actions humanitaires, tout en continuant à permettre la vente d’armes dans la région » ?

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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