le nouveau directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans un entretien à Vatican News, ce 18 juillet 2019.
Le nouveau porte-parole, qui a travaillé au sein du Bureau de presse ces dix dernières années – notamment comme coordinateur de la presse accréditée pour les voyages pontificaux – voit sa nomination comme un choix « qui valorise les ressources internes » : « Le Bureau de presse est une structure qui n’est pas grande mais complexe, avec une variété de fonctions articulées et pas toutes immédiatement évidentes, même pour ceux qui le fréquentent avec assiduité. »
« Ces dernières années, dans ma vie professionnelle, confie-t-il, ma relation avec les médias a toujours été plutôt intense. Même si c’était dans les coulisses, j’ai cherché à ce que mon travail contribue à une information correcte… j’interprète ma nouvelle charge en continuité avec la précédente : un communicant au service du Saint-Père et du Saint-Siège, qui met à disposition son bagage humain et professionnel. »
Dans cette nouvelle étape, « je ne peux que continuer à travailler, au service du pape et du Saint-Siège, avec ma sensibilité, qui reste celle d’une Eglise de tous, particulièrement des pauvres », confie celui qui s’est engagé, déjà étudiant, auprès des plus pauvres au côté de la communauté Sant’Egidio de Rome.
Pour Matteo Bruni, le monde de l’information a besoin « d’une communication officielle claire, transparente sur les événements, qui contribue à la lecture de la complexité du monde où nous vivons ». Il plaide pour « une communication qui enrichisse la compréhension du contexte dans lequel les événements se produisent ».
« Je voudrais contribuer à rendre le Bureau de presse toujours plus un point de référence pour les journalistes qui racontent le pape et le Saint-Siège au monde entier », conclut le directeur qui prendra ses fonctions le 22 juillet. « Le pontificat du pape François se raconte déjà à travers ses gestes, ses paroles, ses choix, mais la portée historique de certains événements parfois se comprend mieux dans une perspective plus large », estime-t-il encore.
