Messe à Sainte-Marthe, 29 avril 2019 © Vatican Media

Messe à Sainte-Marthe, 29 avril 2019 © Vatican Media

Sainte-Marthe : ste Catherine de Sienne, une aide pour l’unité de l’Église

Prière du pape durant la messe matinale

Share this Entry

Pour la fête de sainte Catherine de Sienne, le pape François a prié pour l’unité de l’Eglise et de l’Europe, lors de la messe à Sainte-Marthe, ce 29 avril 2019.

D’après Vatican News, le pape a en effet salué la mémoire de cette docteur de l’Église, déclarée « Patronne de l’Italie » par Pie XII il y a 80 ans, et « Co-patronne de l’Europe » par Jean-Paul II en 1999.

« Nous célébrons aujourd’hui sainte Catherine de Sienne, patronne de l’Italie et d’Europe, a-t-il rappelé. Elle a beaucoup travaillé pour l’unité de l’Église, elle priait beaucoup, elle travaillait beaucoup. Prions-la pour l’Église, qu’elle aide à l’unité de l’Église, qu’elle aide l’Italie en ce moment difficile et qu’elle aide à l’unité de l’Europe. »

Vatican News fait une rétrospective des interventions du pape François sur l’unité et sur le Vieux continent, notamment lors de son discours du 24 mars 2017, devant les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, lors du 60e anniversaire de la signature des Traités de Rome : « Dans un monde qui connaissait bien le drame des murs et des divisions, on savait bien l’importance de travailler pour une Europe unie et ouverte et la volonté commune de s’employer à supprimer cette barrière artificielle qui divisait le continent de la Mer Baltique à l’Adriatique. Tant d’efforts pour faire tomber ce mur ! Et pourtant aujourd’hui, on a perdu la mémoire de l’effort. On a même perdu la conscience du drame des familles séparées, de la pauvreté et de la misère que provoqua cette division. Là où des générations avaient pour ambition de voir tomber les signes d’une inimitié forcée, on discute maintenant de savoir comment laisser au-dehors les ‘dangers’ de notre temps : à commencer par la longue colonne de femmes, d’hommes et d’enfants, fuyant la guerre et la pauvreté, qui ne demandent que la possibilité d’avoir un avenir pour eux-mêmes et pour ceux qui leurs sont chers. »

Sainte Catherine de Sienne avait déjà été citée par le pape François lors de l’audience générale du 29 avril 2015, comme exemple de foi et de force : « Aujourd’hui, nous fêtons sainte Catherine de Sienne, patronne de l’Italie et de l’Europe. Et nous saluons avec des applaudissements notre patronne ! Que son existence vous fasse comprendre, chers jeunes, la signification d’une vie vécue pour Dieu ; que sa foi inébranlable vous aide, chers malades, à faire confiance au Seigneur dans les moments de découragement ; et que sa force face aux puissants vous indique, chers nouveaux époux, les valeurs qui comptent vraiment dans la vie familiale. »

Vingt-troisième fille du teinturier Jacopo Benincasa et de Monna Lapa Piacenti, Catherine est née à Sienne dans le quartier populaire de Fontebranda, dans le faubourg de l’Oca, le 25 mars 1347. À 12 ans, on voulut la marier, mais elle s’y opposa et entra, encore adolescente, dans l’Ordre dominicain des « Mantellate », consacrées aux œuvres de charité et à la prière. Mystique, voix forte devant les puissants et les hauts dignitaires, elle se dépensa pour la paix en Europe et pour que le pape rentre d’Avignon à Rome. Elle mourut à Rome à 33 ans et fut canonisée par le pape Pie II en 1461.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel