Sainte-Marthe, 27 nov. 2018 © Vatican Media

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Sainte-Marthe "Comment voudrais-je que le Seigneur me trouve quand il m'appellera?"

Tweet et homélie du pape François

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Le pape François invite à réfléchir à la fin de la vie en faisant un examen de conscience : « Si le Seigneur m’appelait aujourd’hui, que ferais-je? Que dirais-je ? »
« L’Église nous invite cette semaine à nous demander : comment voudrais-je que le Seigneur me trouve quand il m’appellera ? » dit le pape dans le tweet posté sur son compte Twitter @Pontifex_fr, ce mardi 27 novembre 2018.
Le tweet est inspiré de son homélie pour sa messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, indique Vatican News en italien.
En commentant « l’image de la moisson » du livre de l’Apocalypse de saint Jean – la première lecture -, le pape invite à s’examiner: « quelles sont les choses à corriger, pourquoi ne vont-elles pas bien? Quelles choses devrais-je fortifier et continuer parce qu’elles sont bonnes ? »
« La pensée de la fin nous aide à avancer, affirme le pape, ce n’est pas une pensée statique : c’est une pensée qui continue parce qu’elle progresse par la vertu, par l’espérance. »
Le pape propose – « en cette dernière semaine de l’année liturgique » – à demander « au Saint-Esprit la sagesse du temps, la sagesse de la fin, la sagesse de la résurrection, la sagesse de la rencontre éternelle avec Jésus ».
« La rencontre avec Jésus, dit-il, sera un jour de joie: prions pour que le Seigneur nous prépare. Et que chacun de nous, cette semaine, termine la semaine en pensant à la fin : ‘Je vais finir. Je ne resterai pas éternellement. Comment finirai-je’ ? »
Dans le livre de l’Apocalypse, explique le pape, saint Jean parle de la fin du monde à travers « la figure de la moisson ». Quand ce sera notre heure, dit le pape, nous devrons « montrer la qualité de notre blé, la qualité de notre vie ».
« C’est la moisson, où chacun de nous rencontrera le Seigneur, dit le pape François. Ce sera une rencontre et chacun de nous dira au Seigneur : ‘Voilà ma vie. Voilà mon blé. Voilà ma qualité de vie.’ »
« Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre départ», explique le pape, même si on est jeune : « ‘Mais père, ne parle pas comme ça, je suis jeune’ – ‘Mais regarde combien de jeunes gens partent, combien de jeunes sont appelés …’. Personne n’a sa propre vie assurée. »
« Penser à la fin, à la fin de la création, à la fin de la vie, c’est de la sagesse ; les sages le font », affirme le pape: « Oui, il y aura une fin, mais cette fin sera une rencontre : une rencontre avec le Seigneur. C’est vrai, ce sera le récit de ce que j’aurai fait, mais ce sera aussi une rencontre de miséricorde, de joie, de bonheur. »
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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