Villa Giorgina @ nunziatura.it

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Ossements à la nonciature de Rome : un squelette d’homme, d’avant 1964

L’hypothèse « Orlandi » semble écartée actuellement

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Les ossements trouvés dans le sous-sol de la conciergerie de la nonciature apostolique à Rome, appartiendraient à un homme et dateraient d’avant 1964: c’est ce que révèle le prof. Giovanni Arcudi, dans un entretien accordé à la radio catholique italienne, inBlu Radio, ce qui semble écarter tout lien avec les disparitions de deux lycéennes de Rome, en 1983.
Giovanni Arcudi est professeur de médecine légale à l’université de Tor Vergata, et il a été désigné par le procureur général de Rome comme expert du Vatican pour la recherche des ossements à la « Villa Giorgina ».
Au cours de travaux de rénovation d’un local annexe de la nonciature apostolique en Italie, située Via Po 27, à Rome, des fragments d’os humain ont été retrouvés, annonçait le Vatican le 30 octobre dernier.
La Gendarmerie vaticane est intervenue et les autorités italiennes ont été prévenues: « Le corps de gendarmerie est intervenu rapidement sur place, informant les supérieurs du Saint-Siège, qui ont immédiatement informé les autorités italiennes en vue des enquêtes appropriées et de la nécessaire collaboration dans cette affaire. »
Le procureur général de Rome, M. Giuseppe Pignatone, a délégué la Police scientifique et l’Equipe mobile de la Questure de Rome afin de déterminer l’âge, le sexe et la date de la mort.
Le prof. Giovanni Arcudi explique : « Comme l’a annoncé le procureur, il existe des données partielles et provisoires datant les ossements d’une date antérieure à 1964 et selon lesquelles ils appartiennent à un squelette masculin. Ces résultats (…) font l’objet d’une enquête (…). Si, comme je le crois, ces premières analyses de laboratoire sont fiables, toutes les références à Emanuela Orlandi disparaissent. »
Le lien entre l’affaire de la disparition, le 22 juin 1983, d’une lycéenne, fille d’un employé du Vatican, Emanuela Orlandi, née en 1968, et ces ossements est une hypothèse « entièrement médiatique », a-t-il ajouté.
Cette disparition a été souvent associée par la presse à celle d’une autre lycéenne, Mirella Gregori, née en 1967, disparue un peu avant Emmanuela, le 7 mai 1983.
Selon les résultats actuels, leurs dates de naissance ne correspondent pas aux premières analyses effectuées par la police sur les ossements retrouvés.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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