Emission Ave Maria, TV 2000

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Marie et Joseph, « un beau couple », dit le pape

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Sixième épisode de l’émission sur le « Je vous salue Marie »

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La Vierge Marie « est la pleine de grâce, Joseph est le juste. L’homme observant de la Parole de Dieu. Un beau couple ». C’est ce que le pape François affirme dans une conversation avec don Marco Pozza, théologien et aumônier de la prison de Padoue, dans le sixième épisode de « Ave Maria », l’émission de la télévision catholique italienne TV 2000, qui sera projeté le 20 novembre 2018, à 21h, indique un communiqué de la chaîne.
Fruit de la collaboration entre le Dicastère pour la Communication du Saint-Siège et Tv2000, le programme est structuré en onze émissions, au cours desquelles don Marco converse avec le pape sur la prière du Je vous salue Marie et rencontre des personnes laïques connues du monde de la culture.
Le pape décrit la vie de la Vierge et de Joseph : dans la vie de Marie, Joseph a « été l’époux, dit-il. Parce qu’elle n’a jamais dit à Joseph : ‘Je suis la maman de Dieu et tu es l’employé de Dieu’. ‘Tu es mon époux. Je suis vierge’, a dit Marie ».
« Marie, poursuit le pape, était soumise à son époux selon la culture de son temps. Elle lui faisait à manger, elle parlait avec lui, ils parlaient de leur enfant, ils ont partagé l’angoisse quand, à 12 ans, l’enfant est resté à Jérusalem L’angoisse d’un mari et de sa femme, l’angoisse des parents. »
« La normalité dans la virginité, résume le pape François. Et elle écoutait Joseph et obéissait à Joseph. C’est Joseph qui prenait les grandes décisions. …Très souvent, en songe, il recevait les messages de Dieu. »
Marie « est la maman des pécheurs, de nous tous », dit aussi le pape. Il explique le message de la Lettre aux Philippiens de saint Paul : « Dieu se rapetisse, dit-il. Nous comprenons ainsi ce que dit Paul … du Fils de Dieu qui est Dieu qui s’est anéanti, anéanti jusqu’à la mort sur la croix, qui a pris tous nos péchés. Paul pensait : ‘Dieu s’est fait péché. Il n’a pas fait de péché, mais il s’est fait péché pour nous’. »
Le pape évoque une histoire dont il était témoin à Buenos Aires : « Très souvent, raconte-t-il, je suis passé en bus devant la prison ‘Villa Devoto’… Il y avait la queue des mamans …Tout le monde voyait ces femmes qui faisaient la queue pour entrer parce qu’elles avaient un fils à l’intérieur. Et pour entrer, bien souvent, une femme devait subir des humiliations, comme les perquisitions. Mais pour ces mères, ce n’était pas important, elles le faisaient pour leurs enfants. Elles se laissaient marcher dessus, ce qui importait c’était seulement leur fils. »
Le pape fait un parallèle avec Marie, pour laquelle « ce qui importait, c’était son fils » : « Elle était là, dit le pape, peu importe ce que disaient les autres, parce qu’elle avait son fils. » Le Christ, conclut le pape, « nous donne à tous sa maman, il met au monde sur la croix ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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