Gabriella Gambino, capture Vatican News

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Laïcs, famille et vie : un mariage fidèle et indissoluble, chance pour le bien commun

Un défi à expliquer à nos enfants, par Gabriella Gambino

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« Un mariage fidèle et indissoluble est vraiment notre seule chance de construire une société fondée sur la vérité et le bien commun », a affirmé la sous-secrétaire du dicastère – « numéro 3″ – du Dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie, Gabriella Gambino, intervenant à une Conférence organisée le 6 novembre 2018 au Parlement européen à Bruxelles.
Au cours de cet événement organisé par la Fédération des associations familiales catholiques en Europe, Gabriella Gambino a souligné que la famille était le fondement du bien commun, parce qu’elle est le « facteur culturel » par excellence, en tant que lieu où l’on cultive l’homme. « L’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, a-t-elle assuré, est précisément celui d’expliquer à nos enfants que la famille fondée sur un mariage fidèle et indissoluble est vraiment notre seule chance de construire une société fondée sur la vérité et le bien commun. »
La sous-secrétaire a constaté « un changement dans la compréhension de la réalité familiale et des identités qui lui appartiennent », citant l’exemple des jeunes qui ont du mal à comprendre « que la stabilité et l’ordre garantissent la certitude, la sécurité, l’espérance ».
Gabriella Gambino a également fait observer que le droit devenait aujourd’hui de plus en plus un instrument de justification morale, « afin que l’individu puisse se réaliser selon sa propre volonté exclusive de désir ». Au contraire, a-t-elle estimé, le droit devrait avoir pour tâche de « neutraliser autant que possible le facteur subjectif, variable et imprévisible, afin d’éloigner les événements humains de l’incertitude et de l’insécurité ».
Pour la sous-secrétaire du dicastère, « il s’agit de repenser sérieusement la différence entre le bien objectif et le bien subjectif ». Et de déplorer : « Les choix législatifs les plus récents faits en Europe en matière de mariage et de famille font croire à nos enfants qu’ils peuvent prétendre que le bien pour moi, quel qu’il soit, peut être reconnu comme un bien en soi, comme un droit et une revendication. »
« Pourtant, a poursuivi Gabriella Gambino, ce que chacun d’entre nous espère pour ses enfants, c’est qu’ils puissent ‘réaliser leur vie’ en trouvant une réponse à leur besoin de stabilité et de sécurité dans des relations de confiance et d’amour … En ce sens, il est essentiel de travailler au niveau politique, afin que la famille puisse continuer à être un lieu de certitude et de stabilité. »
Enfin, Gabriella Gambino a souligné deux valeurs : la confiance et la fidélité sur lesquelles repose le sacrement du mariage et que les jeunes doivent voir vivre entre leurs parents. « Aujourd’hui, l’amour a de plus en plus de difficulté à avoir de l’histoire, a-t-elle relevé, et pourtant aimer signifie donner du temps : du temps comme durée de toute la vie, afin de donner à la personne la possibilité de réaliser son projet de bonheur ». « Nous devons le dire à nos enfants », a conclu la sous-secrétaire, et les législateurs ont « le devoir de créer les conditions pour rendre cela possible ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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