Le pape François a approuvé le décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant un “miracle” comme attribué à la prière d’une laïque italienne, de Sardaigne, Edvige Carboni (1880-1952), appelée la “Mystique de la Sardaigne”.
Le pape a autorisé, mercredi 7 novembre 2018, la publication de 16 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, 11 martyres et les « vertus héroïques » de dix baptisés. Le pape a également autorisé la béatification «équipollente» de Michal Giedrojć (XVe s.).
Né le 2 mai 1880 à Pozzomaggiore, en Sardaigne, et morte le 17 février 1952 à Rome, Edvige Carboni était en effet favorisées d’extases – qui surprenait son village – , de visions du Christ et des saints, et elle a reçu des stigmates visibles de la Passion du Christ.
Elle menait une vie de charité, d’aide aux pauvres, de visite aux malades, de prière et elle offrait ses souffrances pour la conversion des pêcheurs.
Elle repose, depuis 2015, à Nettuno (sud de Rome), dans la basilique où repose aussi sainte Maria Goretti.
La commission médicale avait reconnu le miracle le 23 novembre 2017. Maintenant, les théologiens et les cardinaux l’ont aussi reconnu.
Ce sera la quatrième bienheureuse de Sardaigne après le p. Francesco Zirano, Giuseppina Nicoli et Elisabetta Sanna.
La béatification aura lieu à Pozzomaggiore, selon le voeu de l’évêque d’Alghero-Bosa Mgr Mauro Maria Morfino et des acteurs de la cause, les pères passionistes, et la paroisse de Pozzomaggiore.
Le miracle reconnu est la guérison immédiate et totale survenue à Alghero, en février 1954. Un tailleur de pierre, Antonio Fois, se blessa violemment au gros doigt de pied, de son pied droit. Pendant des mois les médecins et les orthopédistes tentèrent de sauver son pied. Mais la plaie suppurait, l’ostéomyélite et la gangrène aggravèrent la situation. Les médecins conseillèrent l’amputation mais Antonio Fois refusa.
C’était le deuxième anniversaire de la mort de la vénérable Edvige Carboni, le 17 février 1954: sa femme alla participer à la messe à l’église Saint-François d’Alghero, et elle invoqua la prière d’Edvige Carboni.
Quand elle rentra chez elle, son mari avait défait son pansement parce qu’il ne ressentait plus aucune douleur. Son pied avait repris une couleur rosée. La guérison fut instantanée, complète et durable. Antonio Fois reprit donc son travail.
Le cas a fait l’objet d’un procès diocésain “sur le miracle” entre 1987 et 1990 avant d’arriver à Rome.
Edvige Carboni @ Facebook
Causes des saints: la “Mystique de la Sardaigne” obtient un miracle
Edvige Carboni, laïque et bientôt bienheureuse