Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a inauguré le premier rendez-vous du cycle de conférences consacrées à la Chaire spéciale « Pape François » et organisées par l’École vaticane de « Bibliothéconomie », indique Vatican News en italien du 6 novembre 2018.
« Garder, valoriser et transmettre » sont quelques-unes des tâches de la Bibliothèque, qui doit être « l’expression de l’Église en sortie », a affirmé le cardinal Parolin en inaugurant la rencontre.
Le rendez-vous, qui était le premier d’une série de six, était centré sur le thème : « Innovation numérique et intelligences artificielles : défis éthiques ».
« Seule une mémoire vive de notre passé peut nous permettre d’affronter la réalité du présent et les problèmes de l’avenir », a souligné le cardinal. Cela ressemble à « une plongée en arrière et en revanche, c’est une plongée en avant », a-t-il dit, dans la promotion d’une « culture en dialogue avec la technologie ».
Au cours de la rencontre, en présence, entre autres, du préfet de la Bibliothèque apostolique vaticane, Mgr Cesare Pasini, et du bibliothécaire et archiviste du Saint-Siège, Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça, deux bourses d’études ont été remises à deux étudiantes.
En réfléchissant sur le thème du premier rendez-vous, le prof. Paolo Benanti, enseignant de l’Université pontificale grégorienne, a dit que « la véritable nouveauté n’est pas tant l’évolution technologique que sa diffusion », une propagation mondiale qui façonne une génération d’individus immergés dans le numérique. Il s’agit de « systèmes diffusifs et omniprésents qui risquent d’influencer les relations sociales ». Les algorythmes, a expliqué le franciscain, « produisent des changements importants dans les sociétés » et tracent aussi « un scénario préoccupant pour la sécurité nationale ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
