Le cardinal Leonardo Sandri a présidé, avec le patriarche maronite, une liturgie de rite syro-antiochien-maronite à l’occasion de l’intronisation de la statue de la Vierge de Lujan, patronne de l’Argentine, au Sanctuaire de Notre Dame de Harissa, au Liban, le dimanche 13 mai 2018, indique un communiqué de la Congrégation pour les Églises orientales.
Le préfet a ainsi conclu sa visite de trois jours dans le pays. Au terme de la liturgie, il a adressé des salutations aux fidèles : il a renouvelé l’appel du pape François à prier pour la paix et a évoqué la rencontre de Bari que le pape a convoquée le 7 juillet prochain avec les patriarches catholiques et orthodoxes du Moyen-Orient.
Après la liturgie et la bénédiction, le cardinal Sandri a participé à la procession qui s’est formée pour porter la statue de Notre Dame de Lujan à travers les rues du sanctuaire de Harissa, où elle a été ensuite déposée solennellement.
Au cours de la procession, le cardinal a salué les personnes malades, les enfants, un nouveau-né, des familles, des chrétiens catholiques des différents rites, orthodoxes, des pèlerins chiites en provenance de Bassora en Irak, des réfugiés syriens, ainsi qu’un grand nombre de femmes sri-lankaise et éthiopiennes, vêtues des vêtements bariolés traditionnels de leurs pays d’origine, qui travaillent en semaine auprès de familles libanaises.
Le même jour, le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a rencontré quatre jeunes qui ont participé à l’Assemblée en préparation du Synode sur les jeunes (octobre 2018) et ont représenté les communautés maronite, gréco-melkite, syro-catholique et arménienne catholique.
Les jeunes ont remis au cardinal une lettre adressée au pape, dans laquelle ils expriment leur désir de l’accueillir bientôt au Liban et se font la voix de leurs contemporains au Moyen-Orient.
Lors de l’entretien qui s’est déroulé dans un climat « très constructif et joyeux », le cardinal Sandri, ainsi que le chargé d’affaires de la nonciature, Mgr Santus, ont redit que « la première réforme part du cœur de chacun de nous, et plus encore du cœur de jeunes comme eux, qui doivent être des témoins crédibles dans leur société ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
